Le Devoir

Il faudra surveiller ce samedi la Canadienne Elisabeth Vathje, qui pourrait remporter une médaille en skeleton.

- KARL RETTINO-PARAZELLI

La jeune Elisabeth Vathje, 23 ans, prend part à ses premiers Jeux olympiques avec la même fougue qui l’habitait il y a quatre ans lorsqu’elle a fait son entrée sur le circuit de la Coupe du monde de skeleton. Sa performanc­e de vendredi n’a pas été à la hauteur de son grand potentiel, mais elle peut néanmoins aspirer à un podium samedi.

La Canadienne, troisième au classement cumulatif de la dernière Coupe du monde de skeleton féminin, a entamé la compétitio­n olympique avec une première descente difficile, obtenant une 12e place après avoir commis quelques fautes techniques à l’entrée de virages cruciaux. Elle s’est reprise de belle façon lors de la deuxième descente, en signant le meilleur temps. L’athlète albertaine se retrouve ainsi au 8e rang au classement cumulatif, à un peu plus d’une demi-seconde de la position de tête. Puisque la gagnante de l’épreuve de skeleton est celle qui obtient le chrono le plus bas au terme des quatre descentes, elle devra briller samedi lors des deux dernières descentes pour obtenir sa première médaille olympique.

Débuts fulgurants

Même si la tâche ne sera pas facile samedi pour Vathje, il ne faudrait pas la compter battue trop rapidement. Après tout, c’est elle qui a remporté la médaille d’argent à sa toute première course sur le circuit de la Coupe du monde disputée à Lake Placid, il y a quatre ans. Elle en avait rajouté la semaine suivante en gagnant l’or chez elle, à Calgary, puis en prenant la troisième place à ses premiers Championna­ts du monde, à Winterburg, en Allemagne.

Elle totalise déjà 10 podiums en carrière en Coupe du monde en quatre saisons et elle ne se laisse pas imposer par ses compétitri­ces allemandes ou britanniqu­es.

Si elle parvient à se tailler une place sur le podium samedi, elle pourrait d’ailleurs décider de brandir fièrement son casque, plutôt que le drapeau de son pays. Puisqu’à la différence des athlètes qui choisissen­t d’y peindre une tête de mort ou le visage d’un superhéros, Vathje a choisi une image toute canadienne : un fond carrelé rouge et noir, un orignal et une feuille d’érable.

En matière de casque purement canadien, il est cependant difficile de dire si elle détrône Jeff Pain, médaillé d’argent en skeleton aux Jeux de Turin, en 2006, qui arborait le gros plan d’un castor enragé.

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MICHAEL SOHN ASSOCIATED PRESS Même si la tâche ne sera pas facile samedi pour Elisabeth Vathje, il ne faudrait pas la compter battue trop rapidement.
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