Des réponses à propos du REM «d’ici quelques semaines »
Les détails concernant la fabrication des infrastructures et des voitures du Réseau express métropolitain (REM) seront connus sous peu, a indiqué le président de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Il y a deux semaines, Bombardier, dont la Caisse est un actionnaire dans sa division Transport, a appris qu’il ne ferait pas partie du projet, contrairement à Alstom. Le sujet du REM a rapidement fait surface lors de la rencontre de la Caisse avec les journalistes. M. Sabia s’est fait demander, entre autres, si les voitures seraient fabriquées au Québec. « Nous espérons que d’ici quelques semaines, nous serons
l’indice de 13,5 %.
Les actifs de la Caisse au Québec, où elle a choisi de mettre l’accent sur les placements privés, ont augmenté de 50 % sur cinq ans et atteignent 42,5 milliards. L’institution a appuyé l’an dernier plusieurs entreprises québécoises dans leurs plans d’expansion à l’étranger, dont Cogeco, SNCLavalin et le groupe Solmax, fabricant de géomembranes. Par ailleurs, la Caisse a aussi doublé sa présence dans les marchés en croissance de 2012 à 2017, pour la porter à 35 milliards. en mesure de répondre de façon ouverte et transparente à cette question», a dit M. Sabia. Les pourparlers avec les consortiums qui ont remporté les récents appels d’offres se poursuivent. Invité à exprimer ce qu’il dirait aux travailleurs de La Pocatière, une usine qui cherche un contrat pour succéder à celui des voitures Azur, M. Sabia a dit que la Caisse est à la fois un investisseur et un gestionnaire de projet. Les 2 milliards investis par la Caisse dans Bombardier Transport ont «sauvé la société », a dit M. Sabia. « Nous avons démontré l’importance de notre appui pour l’entreprise et tous les employés. […] Comme gestionnaire, l’objectif est d’avoir le meilleur projet au meilleur prix. C’est notre façon de répondre aux besoins des usagers, de nos déposants et franchement, de tous les citoyens du Québec. »
L’établissement a mentionné que son portefeuille des titres à revenu fixe, qui a produit un rendement global de 3,5%, a fait l’objet d’une profonde réorganisation. La Caisse a voulu tirer davantage profit des activités de crédit, lesquelles comprennent les prêts aux entreprises. Ce créneau particulier, qui pèse 50 milliards dans les actifs de la Caisse malgré sa création en 2017, a généré un gain de 5,1%, alors que les placements plus traditionnels ont été limités à 1,8%.