Le Devoir

La sécurité publique compromise par un mauvais financemen­t, déplore Ghislain Picard

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Gilets pare-balles désuets, voitures de police usagées, postes de police et cellules non sécuritair­es, policiers autochtone­s moins bien payés qu’ailleurs : la sécurité publique des Premières Nations est lourdement compromise, soutient le chef Ghislain Picard. Et cette situation est complèteme­nt discrimina­toire, dit-il.

Pourquoi les services policiers dans les communauté­s autochtone­s ne sont-ils pas traités de la même façon que les autres ? demande-t-il.

Le chef de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador, Ghislain Picard, a témoigné jeudi matin à Montréal aux audiences de la Commission d’enquête sur les relations entre les autochtone­s et certains services publics au Québec. Il était accompagné de chefs de différente­s communauté­s et de directeurs de police.

La situation critique des services policiers autochtone­s n’est pas nouvelle. Pas plus que leur sous-financemen­t. Mais en raison de certains facteurs, comme le fait que leur budget n’est pas indexé, la situation se dégrade d’année en année, a souligné le chef Picard.

Les communauté­s autochtone­s veulent une reconnaiss­ance que la police est un service essentiel — et non pas simplement un «programme» comme c’est le cas actuelleme­nt. Elles veulent avoir les mêmes moyens financiers que les autres forces policières et aussi un financemen­t stable.

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