Portrait-robot du cône orange
Les cônes orange, Christian Fay, vice-président de SMG Signalisation, les côtoie au quotidien. Il ne se dit pas contaminé par cet engouement pour la balise de signalisation. Pourtant, il avoue garder sur son bureau un mini-antistress en forme de cône orange de 5 centimètres, sur lequel est inscrit « Souvenir de Montréal ». Il a accepté de nous dresser un portrait-robot du cône orange.
Le T-RV-7: c’est le modèle le plus fréquent sur les chantiers de construction. Ses dimensions sont réglementées par le ministère des Transports. Mais d’autres types de balises peuvent être légalement utilisées, lors de travaux de courte durée par exemple.
En plastique: avant l’utilisation de plastique dans la fabrication des cônes orange, les balises disposées sur les chantiers étaient en métal. «Si jamais vous frappiez la balise avec votre voiture, c’était extrêmement dangereux. Alors, le ministère [des Transports] a voulu supprimer le métal au milieu de la route », explique M. Fay. La nuit, les bandes réfléchissantes permettent d’assurer la sécurité des automobilistes. Une base colorée : la base colorée des cônes orange, en marron, vert ou jaune, permet aux entreprises de signalisation de reconnaître leurs cônes sur les chantiers et ainsi d’éviter les vols entre professionnels de la construction.
Le prix: le prix d’un cône orange à l’unité peut varier entre 75 et 110 $ en fonction de la quantité commandée. Cependant, lorsqu’un contrat est conclu avec une entreprise de signalisation, les cônes orange utilisés sont compris dans le prix de la prestation de services, «avec l’équipement, la surveillance de l’équipement et son ramassage », précise M. Fay.