Avancer avec la controverse
Sur les neuf tables rondes au programme de la 11e foire Papier, il y en a une qui prend le taureau par les cornes. Son propos: il faut parler d’une controverse plutôt que l’éviter. Les sujets abordés concernent non pas tant des harceleurs ou des agresseurs que des oeuvres d’art sources de polémiques. Parmi les conférenciers de «Damage Control: Dealing with Controversy in Recent Contemporary Art», pour l’historien de l’art Daniel Fiset, une oeuvre qui choque est une oeuvre mal comprise, mais nécessaire. Sa controverse donne l’occasion de débattre d’enjeux importants, comme l’éthique animale telle qu’elle est abordée par Wim Delvoye. «Il dit de ne pas se dérober devant la controverse. Elle nous donne l’occasion de réfléchir. Les oeuvres sont des outils, qui nous permettent d’éviter le statu quo. La réception peut être abrupte, mais c’est notre travail de faire avancer les discussions », dit celui qui travaille comme éducateur à la fondation DHC/AR T.