Que font les partis politiques ?
Le parti s’est doté d’un code d’éthique, d’une ligne téléphonique et d’une adresse courriel « pour toute personne qui désire déposer une plainte ou obtenir de l’information », explique son directeur des communications, Maxime Roy. La formation politique ne fait cependant aucun suivi au sujet des plaintes. «Le parti n’a pas à savoir qui, comment, ou combien il y a eu de plaintes », selon Maxime Roy. « On n’a pas à savoir ça, vu que c’est confidentiel. C’est pour protéger les plaignants », insiste-t-il.
Un militant victime d’une situation de harcèlement « peut se référer à son instance régionale, nationale ou aux instances du parti», explique le directeur des communications du parti, Yanick Grégoire. Le parti n’a ni politique formelle ni formule de suivi. « Ce serait géré au cas par cas, pour qu’on puisse donner un suivi, accompagner [le plaignant] et prendre les actions qui sont nécessaires », dit Yanick Grégoire.
« Même si ce n’est jamais arrivé depuis la fondation du parti, il est certain que nous prendrons très au sérieux toute allégation d’un comportement inapproprié de la part d’un de nos employés. Nous nous inspirons de la politique contre le harcèlement de l’Assemblée nationale », déclare Thomas Verville, attaché de presse de la formation. La direction générale du parti «encourage très fortement» ses employés à porter plainte « en toute confidentialité », assure-t-il. Encore ici, aucun processus de suivi des plaintes n’est en place.
Parti libéral du Québec
Parti québécois
Coalition avenir Québec
Québec solidaire
Le parti dit être «en train de finaliser » deux politiques contre le harcèlement. La première visera les employés, tandis que la deuxième s’adressera aux équipes électorales, explique Stéphanie Guèvremont, responsable des relations avec les médias. « On voulait s’assurer que la politique puisse agir sur tout le monde. On prend ça extrêmement au sérieux », ajoute-telle, sans s’avancer sur le contenu des politiques.