Vaccination des femmes
Jusqu’au 30 avril, c’est la semaine mondiale de la vaccination. Est-ce important en regard des océans réchauffés et infusés de plastique ? En fait, oui.
Un palmarès d’efficacité des mesures qui pourraient restaurer le climat a été publié récemment. En tête du palmarès, il y a le changement du réfrigérant dans les frigos et climatiseurs, l’énergie éolienne, la réduction du gaspillage alimentaire, une alimentation plus végétarienne et l’énergie solaire.
Mais au premier rang du palmarès est le duo «éducation des filles et planification familiale». Grâce à ce duo, la population mondiale ralentirait sa croissance et, en 2050, pourrait n’atteindre que (!) 9,7 milliards plutôt que 10,7 milliards, évitant une plus grande pression sur l’environnement.
Or le ralentissement est commencé depuis des décennies et on a pu constater que la planification familiale réussit, mais seulement après la baisse de la mortalité des enfants. Jamais avant. En ef fet, depuis 1990, le nombre de décès d’enfants est passé d’environ 12 à 6 millions par année, une baisse de 6 millions, dont 2 millions sont dus à la vaccination. Et conséquemment, le nombre moyen d’enfants par femme est passé de 6,6 à 2,6.
Oui, la vaccination sauve des vies, et combinée avec l’éducation des filles et l’accès à la planification familiale, elle stabilise la population. Ainsi, la vaccination compte parmi les meilleures solutions aux problèmes environnementaux, dont le réchauffement du climat.
L’aide internationale canadienne devrait continuer à la soutenir énergiquement. Pamela Walden-Landry
Montréal, le 24 avril 2018