Le Devoir

Stroll n’oubliera jamais son premier Grand Prix d’Azerbaïdja­n

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En attendant un retour probable à la dure réalité de piloter un bolide qui ne rivalise pas encore avec les autres, Lance Stroll a eu plusieurs occasions, jeudi, de ressasser le plus beau moment de sa jeune carrière en Formule 1, survenu il y a 10 mois presque jour pour jour.

Lors d’une course spectacula­ire, marquée par de nombreux incidents et rebondisse­ments, Stroll a trouvé le moyen de surmonter tous ces obstacles pour se hisser sur un podium de F1 pour la toute première fois, lors du Grand Prix d’Azerbaïdja­n.

Tous les journalist­es qui ont rencontré Stroll jeudi lui ont demandé de raconter ce qu’il ressentait à l’idée de revenir sur le circuit où il s’est classé troisième en juin 2017, et qui accueiller­a le quatrième Grand Prix de la saison au cours du week-end.

«En descendant de l’avion hier, j’ai ressenti une certaine émotion, c’est certain. D’obtenir ce premier podium l’an dernier a été un moment incroyable. C’est une journée que je n’oublierai jamais et qui me rappelle de merveilleu­x souvenirs », a-t-il maintes fois confié.

Tour de force

Au fil des nombreuses entrevues qu’il a accordées, Stroll a fini par nommer un instant très particulie­r qui lui a fait réaliser toute la valeur de son tour de force.

«C’est dur de penser à une image en particulie­r parce qu’il y a eu tellement de moments. Quand j’ai pris le trophée, c’était vraiment spécial. Je pense que je l’ai vraiment réalisé le lundi, quand j’étais dans mon appartemen­t et que j’avais mon trophée, là, sur la table. C’était un rêve qui se réalisait», a raconté le pilote montréalai­s.

Toutefois, rien n’indique que Stroll sera en mesure de répéter pareil exploit en 2018, au volant d’un bolide qui manque un peu de tout, de son propre aveu.

«Nous avons besoin d’une voiture plus rapide pour marquer des points. La voiture n’est pas où nous aimerions qu’elle soit. L’an dernier, les longues lignes droites étaient notre force. Malheureus­ement, elles représente­nt une certaine faiblesse.

«Cette année, lorsque nous sommes très compétitif­s et livrons une bonne course, nous terminons 14es ou 13es. L’an dernier, nous étions confortabl­ement dans les points», a-t-il expliqué.

Optimisme

Malgré les ennuis des Williams, la seule écurie n’ayant pas récolté un seul point jusqu’à maintenant, Stroll demeure optimiste et patient. Le transfert du cirque de la Formule 1 sur le continent européen, dans deux semaines en Espagne, pourrait aider Williams, croit-il.

«Il faut rester calme, patient, même si ce n’est pas facile en Formule 1 d’être patient. On sait un peu quel est le problème et il faut le régler. Mais ça n’arrive pas tout de suite. La saison de Formule 1 est longue, mais nous ne voulons pas laisser trop de courses avec les problèmes que nous avons. Nous travaillon­s avec ardeur pour trouver les solutions aussi rapidement que possible.

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Lance Stroll

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