Le Devoir

Quelle laine choisir ?

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Lama — Depuis toujours, le très domestiqué lama sert d’animal de bât, mais les Quechuas ne le chevauchen­t pas comme les Espagnols ont tenté de le faire. Le ruminant andin n’aime pas la surcharge. Et il a mauvais caractère et vous crachera en pleine face si vous l’ébranlez mentalemen­t. Sa chair est comestible mais coriace, et ses poils sont rêches. On s’en sert plus pour faire des cordes que des vêtements en laine. Il était vénéré des Incas.

Vigogne — C’est le plus petit camélidé sauvage local. Son pelage doré et son ventre blanc en font la plus précieuse des quatre espèces. Comme il était menacé d’extinction au milieu du XXe siècle, on a créé des programmes de sauvegarde près de Nazca et d’Arequipa. Et sauvé la race. En 1990 on a recommencé à vendre sa laine, considérée comme la plus fine du monde.

Guanaco — C’est le plus rare des camélidés sauvages du Pérou. Sa laine n’est pas assez belle pour qu’on en fasse des vêtements, mais sa viande est comestible

Alpaga — Domestiqué après le lama, l’alpaga était élevé pour sa toison. Sa fibre six fois plus chaude que celle du mouton est considérée comme l’or des Andes et reconnue comme l’une des plus luxueuses du monde. Comparable au toucher au cachemire, elle est douce, résistante, imperméabl­e, hypoallerg­énique, ne pique pas et ne dégage pas d’odeur. Et pour l’anecdote, au début de la conquête spatiale, la NASA utilisa de la laine d’alpaga pour sa très grande qualité. À privilégie­r lors de l’achat d’un vêtement au Pérou…

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