Une tâche ardue pour Trudeau
Le sommet devrait donner lieu à « des conversations franches et parfois difficiles » avec le président américain, Donald Trump, « sur le commerce », a averti mercredi le premier ministre Justin Trudeau. « Il va y avoir des conversations franches et parfois difficiles autour de la table du G7, particulièrement avec le président américain, sur le commerce, sur les tarifs » douaniers imposés notamment à l’UE, au Canada et au Japon, a dit le dirigeant libéral lors d’un point de presse au parlement fédéral. « En même temps, c’est fait pour ça, les rencontres du G7: pour avoir des conversations directes entre alliés, pour parler des préoccupations que nous avons et aussi pour chercher toujours un terrain d’entente sur les grands enjeux », a-t-il observé.
« Le président [Trump] est à l’aise avec toutes ces questions difficiles », a noté peu après lors d’un point de presse à Washington Larry Kudlow, principal conseiller économique de la Maison-Blanche, en évoquant des « différends commerciaux ». « Il peut y avoir des désaccords, comme lors d’une querelle familiale », a ajouté M. Kudlow, en se disant « optimiste » sur leur résolution et en soulignant les «très bonnes» relations entre les États-Unis et le Canada.
Dans sa délicate tâche de président du sommet, M. Trudeau recevra l’aide de ses collègues du G7, notamment de la première ministre britannique, Theresa May, du président français, Emmanuel Macron, et de la chancelière allemande, Angela Merkel — la plus ancienne dirigeante du G7 —, qui se sont tous entretenus récemment avec le président américain.