Marie-Andrée Chouinard monte en grade
La nouvelle rédactrice en chef du Devoir renouera aussi avec l’éditorial dès la semaine prochaine
Il n’y a pas qu’au Mexique que des masses exubérantes provoquent des secousses sismiques. Le Devoir ne vibre pas pour la Coupe du monde, mais pour Marie-Andrée Chouinard. Sa nomination à titre de rédactrice en chef a fait trembler d’enthousiasme jeudi le plancher du 1265, Berri.
Détentrice d’un baccalauréat en communication (journalisme) de l’UQAM, Mme Chouinard a tout fait au cours de sa carrière pour obtenir le poste convoité de rédactrice en chef. C’est une étape naturelle de son parcours qui a commencé en 1996 comme reporter au Devoir. Elle a gravi les échelons pour occuper les postes de chroniqueuse en éducation, d’éditorialiste, de responsable de la page Idées et, depuis 2013, de directrice de l’information.
À ce titre, elle a été impliquée de près dans les efforts de transformation du
Devoir, d’abord avec le lancement de notre application tablette, en 2014, et ensuite avec le lancement récent de notre application mobile, la refonte de notre site Internet et de notre signature visuelle.
Mme Chouinard est la candidate tout indiquée pour succéder à Luce Julien comme rédactrice en chef. Elle sera en mesure de poursuivre l’implantation des stratégies du Devoir, un média qui privilégie les contenus tant imprimés que numériques.
Les lecteurs et les lectrices seront par ailleurs heureux de retrouver sa plume à l’éditorial à compter de la semaine prochaine.
Mme Chouinard est respectée des journalistes et des collaborateurs du
Devoir en raison de sa rigueur et de son dynamisme. Nul doute qu’elle sera en mesure d’accompagner Le Devoir dans une période de grande transformation pour toute l’industrie des médias.
Elle saura préserver l’essentiel, soit superviser la production de contenus de qualité pour un lectorat avide d’informations, de débats et d’analyses.
Le modèle d’affaires du Devoir repose en effet sur les abonnements et, dans une moindre mesure, la philanthropie. C’est pourquoi nous attachons la plus haute importance aux communautés de lecteurs et de lectrices qui nous lisent et nous soutiennent par leurs abonnements et leurs dons.
Mme Chouinard a toute ma confiance pour que Le Devoir demeure, sous sa gouverne, « un vecteur d’information de qualité et un point d’ancrage pour la société québécoise », pour reprendre ses propres mots.