Le Devoir

D’autres villes ne baissent pas les bras

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Bien que cette année encore l’agrile du frêne ait continué à gagner du terrain, atteignant désormais plusieurs villes de l’est de la province, les villes n’en sont pas à emboîter le pas à Gatineau.

La Ville de Trois-Rivières, qui avait jusqu’à présent été « épargnée » par l’agrile, a trouvé des traces du parasite et compte livrer sa bataille.

« C’est notre première année dans la lutte contre l’agrile, jusqu’à présent nous n’avions pas été touchés par cette crise-là. Nous ne sommes pas du tout dans une optique d’abattage, on va d’abord traiter tous les frênes qui n’ont pas été infestés», mentionne Yves Toutant, responsabl­e des relations publiques à la Ville de Trois-Rivières.

Trois-Rivières, qui procède actuelleme­nt à l’inventaire du nombre de frênes sur son territoire, en traitera environ 260 cet été, puis 340 l’an prochain. Jusqu’à présent, cinq arbres devront être abattus.

À Montréal, où près de 95 000 arbres ont été traités sur des terrains publics, on concentre les efforts sur la sensibilis­ation des propriétai­res de terrains privés où se trouvent des frênes. La Ville a doublé les subvention­s, passant d’un plafond de 2000 $ à 4000 $.

« Actuelleme­nt, la stratégie ne prévoit pas l’abattage de l’ensemble des frênes du territoire, comme c’est le cas à Gatineau », soutient Gabrielle Fontaine-Giroux, relationni­ste à la Ville de Montréal.

Depuis 2011, ce sont plus de 15 000 arbres qui ont été coupés, et le poumon vert de la métropole, le mont Royal, est aussi menacé. L’an dernier, la Ville a annoncé l’abattage de 4000 frênes sur la montagne.

À la Ville de Longueuil, où un comité de l’arbre a été constitué à la suite de l’infestatio­n, on estime le traitement toujours efficace.

« Notre objectif demeure de ralentir la mortalité des arbres », indique Louis-Pascal Cyr, porte-parole de la Ville de Longueuil.

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JACQUES NADEAU LE DEVOIR

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