Le Devoir

L’Argentine humiliée par la Croatie

La formation de Lionel Messi est désormais au bord de l’éliminatio­n et n’a plus son sort entre ses mains

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L’Argentine de Lionel Messi, finaliste en 2014, est au bord de l’éliminatio­n à la Coupe du monde de la FIFA. Humiliée jeudi par la Croatie (3-0), qui s’est qualifiée pour les huitièmes de finale, elle n’a plus son destin en main avant son dernier match de la phase de groupe, le 26 juin contre le Nigeria.

Même Diego Maradona se ronge les ongles. La star argentine, en tribunes à Nijni Novgorod, a assisté impuissant à la défaite-surprise de son pays, plombé par une relance catastroph­ique de son gardien Willy Caballero, immédiatem­ent sanctionné­e par un but magnifique d’Ante Rebic (53e).

À dix minutes du terme, Luka Modric a douché l’Albicelest­e d’un autre but splendide, de loin (80e), avant qu’Ivan Rakitic n’ajoute à l’humiliatio­n dans le temps additionne­l, à bout portant (90+1).

Les Croates, déjà vainqueurs 2-0 face au Nigeria, se qualifient ainsi pour les huitièmes de finale. Quant aux Argentins, ils vont désormais devoir suivre de près les résultats de l’Islande, qui les a tenus en échec pour leurs débuts (1-1) et qui affronte vendredi le Nigeria. Une victoire islandaise compliquer­ait singulière­ment l’affaire de Messi et compagnie…

Mais que s’est-il passé? Après son nul-surprise contre l’Islande, l’Argentine était déjà au pied du mur lors de cette Coupe du monde débutée sans certitudes ni repères collectifs. Son sélectionn­eur, Jorge Sampaoli, avait fait des choix forts après ces débuts ratés, laissant notamment sur le banc les stars Angel Di Maria ou Marcos Rojo, au bénéfice de joueurs moins connus,

Mais que s’est-il passé ? Après son nul-surprise contre l’Islande, l’Argentine était déjà au pied du mur lors de cette Coupe du monde.

Gabriel Mercado (Séville FC) ou Maximilian­o Meza (Independie­nte).

Messi à court de moyens

Les Argentins se sont vite éteints face à une Croatie qui, si elle n’a pas dans son effectif de Lionel Messi, dispose en revanche d’un peu de tout ce qui manque à l’Argentine: un collectif cohérent, un milieu de terrain qui sait construire des actions, une défense qui a des repères collectifs et un gardien décisif.

Car Caballero, intronisé gardien numéro un par Sampaoli au détriment de Sergio Romero avant la compétitio­n, a bien réalisé une belle parade en début de match face à Ivan Perisic (5e), mais l’Argentine ne retiendra sûrement de son match que cette relance absurde qui a permis aux Croates d’ouvrir le score.

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