Écrans et grilles
De belles reprises
Ce n’est pas parce que c’est l’été qu’on ne peut pas savourer de la télévision substantielle. À preuve, certaines chaînes ressortent l’artillerie lourde durant la chaude saison. À Canal D, on rediffuse le documentaire du cinéaste émérite Fernand Dansereau où il aborde sans fard la sexualité chez les aînés, avec la complicité de Louise Portal (notre photo). À Unis, place à la poésie avec l’artiste aux multiples talents Herménégilde Chiasson, qui partage sa vision de l’Acadie moderne dans une réalisation de Ginette Pellerin. Et à HBO, l’ancien sénateur de l’Arizona John McCain, atteint d’un cancer du cerveau, relate les moments forts de sa carrière dans ce testament signé George, Peter W. et Teddy Kunhardt. L’érotisme et le vieil âge
Canal D, dimanche, 20h Herménégilde Chiasson
Unis, lundi, 22h
John McCain : For Whom the Bell Tolls
HBO, jeudi, 19h10
Des suites attendues
Série « mocumentaire » d’anthologie de dix épisodes des créateurs Jeff Astrof et Matthew Miller, Trial & Error est de retour pour une deuxième saison. Après John Lithgow, qui interprétait un homme accusé d’avoir tué sa femme dans la première saison, c’est au tour de Kristin Chenoweth de prendre place au banc des accusés dans le rôle d’une flamboyante héritière soupçonnée du meurtre de son mari. L’avocat Josh Segal (Nicholas D’Agosto) en verra de toutes les couleurs. Dans un tout autre registre, la série Snowfall (notre photo), qui traitait du trafic de cocaïne dans le Los Angeles du début des années 1980 dans la première saison, s’intéressera cette fois aux tristes conséquences provoquées par la consommation de crack dans les bas-fonds de la Cité des anges. On raconte que les dix nouveaux épisodes de cette série d’Eric Amadia, John Singleton et Dave Andron, où les personnages de Gustavo Zapata (Sergio PerisMencheta) et de Lucia Villanueva (Emily Rios) prendront plus d’importance, iront encore plus loin que ceux de la précédente saison.
Trial & Error
NBC, jeudi, 21h
Snowfall
FX, jeudi, 22h
Ce n’est pas parce que c’est l’été qu’on ne peut pas savourer de la télévision substantielle