Soins à domicile : consensus chez les partis
CHÂTEAUGUAY — Ajouter 800 millions dans les soins à domicile, développer la « gériatrie sociale », mettre à jour la politique nationale sur les soins à domicile : François Legault a juré lundi de réellement opérer le « virage » souvent évoqué pour permettre aux aînés de rester dans leur maison. « On va respecter notre engagement, a-t-il dit depuis Châteauguay. En ajoutant 200 millions dès l’an prochain, ce sera la plus grosse augmentation annuelle qu’on [aura] vue. Parce qu’on a vu beaucoup de discours, mais peu d’augmentations » dans le passé. Les 200 millions annuels viendraient gonfler d’environ 10 % l’enveloppe totale actuelle de dépenses en soutien à domicile (2 milliards en 2016-2017, en comptant les dépenses liées aux crédits d’impôt). La somme promise est identique à l’engagement des libéraux durant cette campagne… et un peu moins généreuse que ce que les péquistes ont intégré à leur plateforme — dans leur cas, la répartition se ferait toutefois différemment, 100 millions la première année, 200 millions la deuxième, etc. La CAQ estime que l’investissement permettra aux « CLSC d’embaucher davantage de ressources professionnelles pour offrir des soins en plus de soutenir les aînés qui doivent s’offrir des services d’aide à la vie domestique ». Quant à la mise à jour de la politique nationale sur les soins à domicile, la CAQ veut notamment protéger l’enveloppe budgétaire prévue pour le maintien à domicile, pour éviter que ce budget soit utilisé à d’autres fins ; et que tous les Québécois aient accès à système d’appels automatisés d’urgence pour les aînés isolés.