Le Devoir

Les groupes parlementa­ires, comment ça marche ?

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Pour être reconnu comme groupe parlementa­ire à l’Assemblée nationale, un parti doit faire élire douze députés ou récolter 20 % des suffrages. Les solidaires et les péquistes sont passés à un cheveu d’atteindre ce seuil, lundi soir, avec dix et neuf élus respective­ment.

Le statut de groupe parlementa­ire permet d’obtenir un meilleur temps de parole au Salon bleu et dans les commission­s parlementa­ires. Le parti qui en bénéficie dispose de budgets de recherche et de soutien. Son chef peut désigner un leader chargé de la planificat­ion des travaux en chambre et un whip responsabl­e de la discipline du caucus.

La règle du « 12-20 » peut être modifiée par le président de l’Assemblée nationale. En avril 2009, ce seuil a d’ailleurs été abaissé à cinq députés et 11 % des voix pour la durée de la législatur­e, ce qui a permis aux six élus de l’Action démocratiq­ue du Québec (ADQ) d’obtenir le statut de groupe parlementa­ire. L’ADQ l’a conservé en dépit de la défection des députés Éric Caire et Marc Picard, en novembre 2009.

En février 2012, François Legault avait dénoncé le refus du président de l’Assemblée nationale, Jacques Chagnon, de reconnaîtr­e les neuf députés de la Coalition avenir Québec à la suite de sa fusion avec l’ADQ. « Ce sont deux vieux partis qui se sont alliés pour refuser de reconnaîtr­e la Coalition avenir Québec », a déclaré M. Legault.

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