Le Devoir

Le mouvement des indignés

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Ce mouvement est connu partout dans le monde entier. Il est apolitique et est orienté vers le citoyen. Il n’est pas lié à un parti politique ni à une organisati­on syndicale. C’est un mouvement qui est pacifique et il s’est installé dans plus de 1500 villes dans le monde entier, et ce, en peu de temps.

Les indignés réclament une restructur­ation de l’économie, mais surtout une répartitio­n des pouvoirs qui favorisent davantage les citoyens. On désire de réelles dé- mocraties. On veut en finir avec le bipartisme politique entre les deux principaux partis de chaque pays qui ne pensent qu’au pouvoir et on dit non à la corruption.

Le droit au travail, à la culture, à la santé, à l’éducation et au logement représente les droits de base prônés par les indignés. Ils rêvent d’un monde plus égalitaire. C’est une économie mondiale barbare que les indignés dénoncent.

Ils refusent que les peuples paient le prix de la crise financière et ils demandent une vraie démocratie et une révolution éthique.

On proteste et on revendique partout contre la précarité liée à la crise financière et au pouvoir de la finance.

C’est à cause du chômage, des petits boulots et des petits salaires que nos économies ont besoin de toujours plus de dettes.

Il y a beaucoup trop de diplômés n’ayant pas réussi à s’insérer dans la société et les jeunes sont deux fois plus touchés par le chômage que le reste de la société.

Les indignés croient aussi que c’est seulement en donnant au plus grand nombre un vrai emploi et une vraie capacité de négociatio­n sur les salaires qu’on sortira durablemen­t de l’emprise du pouvoir de la finance et espérer une plus grande justice sociale.

Mario Leclerc Pointe-Claire, le 11 octobre 2018

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