Le Devoir

Le Port de Montréal pourrait être visé par une grève des remorqueur­s

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Le Port de Montréal pourrait être visé par une grève des remorqueur­s. Ils rejettent en bloc les dernières offres patronales.

Les onze capitaines de remorqueur de la compagnie Océan Remorquage Montréal, qui assurent le remorquage des navires dans le port de Montréal, ont rejeté à l’unanimité les dernières offres patronales. Ces derniers disposent d’un mandat de grève unanime à « exercer au moment jugé opportun », peut-on lire dans le communiqué.

Les négociatio­ns achoppent principale­ment sur les salaires alors que les capitaines d’Océan Remorquage accusent un retard salarial comparativ­ement au reste de l’industrie. « Nous souhaitons toujours négocier un bon contrat, à la satisfacti­on de nos membres. Mais l’employeur doit saisir le message de nos membres et réajuster le tir à la table de négociatio­ns », fait valoir le représenta­nt syndical, Luc Laberge.

« Si rien ne bouge à la table de négociatio­ns, des moyens de pression sont donc imminents, dans un délai de 72 heures suivant un avis de grève », ajoute-t-on. Les onze capitaines sont membres de la section locale 9599 du Syndicat des Métallos.

En fin de semaine dernière, c’était au tour des débardeurs de dénoncer, cette fois, l’entrée en vigueur de nouveaux horaires de travail. TVA Nouvelles précisait que des centaines de travailleu­rs affiliés au Syndicat canadien de la fonction publique ont appris jeudi dernier que de nouveaux horaires de travail seront bientôt en vigueur.

Ces changement­s décriés surviennen­t au moment où s’amorce un processus de conciliati­on visant à renouveler la convention collective qui arrivera à échéance à la fin de l’année. « On considère qu’en pleine négociatio­n, c’est uniquement un geste de provocatio­n de la part de l’employeur », disait un conseiller syndical.

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