Le Devoir

Le marché québécois en voie de connaître une année record

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Après avoir établi un record de ventes en 2017, le marché immobilier du Québec devrait faire encore mieux cette année, puis toucher un nouveau record en 2019, selon les nouvelles perspectiv­es de la Fédération des chambres immobilièr­es du Québec (FCIQ).

Tous les marchés immobilier­s résidentie­ls de la province sont en voie d’afficher cette année une hausse du nombre de transactio­ns par rapport à l’an dernier, à l’exception de celui de Trois-Rivières, a précisé mardi l’organisme. L’activité sur le marché résidentie­l du Québec progresse de 5 % cette année, ce qui se compare notamment à une baisse de 23 % en Colombie-Britanniqu­e et à un recul de 18 % en Ontario. Le Québec affiche en outre la meilleure performanc­e de toutes les provinces au chapitre de la croissance des prix, avec une progressio­n de 5 % toutes catégories de propriétés confondues.

Les conditions favorisent les vendeurs de propriétés dans les régions métropolit­aines de Montréal et de Gatineau, tandis que les acheteurs ont plus de pouvoir dans celles de Québec, de Sherbrooke et de Saguenay. La région de Trois-Rivières est toujours considérée comme la plus abordable pour l’achat d’une propriété, et son marché est considéré par la FCIQ comme « équilibré ».

Le marché montréalai­s se distingue des autres de la province avec des délais de vente en forte baisse, des augmentati­ons de prix soutenues et une surenchère « bien présente » dans certains secteurs. Les ventes de copropriét­és y connaissen­t la plus forte hausse du nombre de ventes, mais la croissance des prix est plus forte du côté des « plex ». Les ventes de propriétés québécoise­s devraient être soutenues l’an prochain par la bonne performanc­e du marché de l’emploi, la progressio­n du revenu disponible et le niveau de confiance élevé des consommate­urs, a indiqué la FCIQ.

Les conditions favorisent les vendeurs de propriétés dans les régions métropolit­aines de Montréal et de Gatineau, tandis que les acheteurs ont plus de pouvoir dans celles de Québec, de Sherbrooke et de Saguenay

Cependant, même s’il est prévu que l’année 2019 commence en force, la vigueur du marché devrait ralentir progressiv­ement au deuxième semestre, poursuit l’organisme, en raison de la hausse graduelle des coûts de l’emprunt. Les taux d’intérêt hypothécai­res à cinq ans affichés par les principale­s institutio­ns financière­s devraient terminer 2019 aux environs de 6 %, calcule la FCIQ.

Selon la Fédération, le nombre de transactio­ns devrait avancer de 1 % l’an prochain au Québec, pour atteindre le nouveau record de 87 650 transactio­ns. Le prix médian des maisons unifamilia­les devrait quant à lui croître de 3 %, à 257 000 $.

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