Le Devoir

La Cour d’appel refuse de réduire la peine de Richard Henry Bain

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L’auteur de l’attentat du Métropolis Richard Henry Bain devra attendre vingt ans avant de pouvoir demander une libération conditionn­elle, a tranché mercredi la Cour d’appel du Québec. Dans une décision unanime, cinq juges du plus haut tribunal de la province ont décidé de maintenir la décision rendue par le juge Guy Cournoyer en novembre 2016. Condamné à la prison à vie, l’homme de 68 ans souhaitait voir réduire la période d’inadmissib­ilité à la libération conditionn­elle de vingt à dix ans. M. Bain ne sera donc admissible à la libération conditionn­elle qu’en 2032. M. Bain a été reconnu coupable du meurtre non prémédité de Denis Blanchette, abattu le 4 septembre 2012 au Métropolis à Montréal. Il a également été reconnu coupable de trois tentatives de meurtre, dont celle de Dave Courage, un technicien et collègue de M. Blanchette, grièvement blessé lors de cette même soirée électorale. L’attentat a été perpétré en pleine soirée électorale alors que 2000 militants étaient réunis dans cette salle de spectacle pour fêter la victoire du Parti québécois. Peu avant minuit, M. Bain s’était approché de l’entrée des artistes à l’arrière de la salle de spectacle. L’avocat de M. Bain, Me Allan Guttman, s’est dit déçu de la décision.

« Ce n’est pas le résultat que je souhaitais, mais je respecte la décision », a commenté Me Guttman. Il a indiqué qu’il étudiera la possibilit­é de s’adresser à la Cour suprême du Canada.

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