Le Royaume-Uni teste une application de traçage
Les autorités britanniques ont annoncé lundi lancer les tests d’une application de traçage, au coeur du dispositif prévu pour envisager l’assouplissement du confinement en oeuvre depuis six semaines pour lutter contre le coronavirus.
Avec 28 734 morts, selon le dernier bilan communiqué lundi, le RoyaumeUni est le deuxième pays parmi les plus touchés en Europe par le virus, après l’Italie.
La courbe des victimes de la COVID19 marque une baisse « lente mais continue », a souligné lors de la conférence de presse quotidienne de Downing Street le professeur Jonathan Van-Tam, l’un des responsables des services sanitaires britanniques.
Le confinement a été décrété le 23 mars et prolongé jusqu’à jeudi, date à laquelle il doit être réexaminé. Un porteparole de Downing Street a expliqué que cette date ne serait pas forcément l’occasion d’annoncer un assouplissement.
Pour éviter une nouvelle vague de contaminations, le Royaume-Uni compte, comme de nombreux pays, s’appuyer sur une application de traçage testée à partir de mardi sur l’île de Wight, dans le sud du pays, en vue d’être généralisée dans plusieurs semaines.
L’application sera disponible à partir de mardi pour le personnel de santé de l’île, a expliqué le ministre de la Santé, Matt Hancock, puis à l’ensemble des 80 000 foyers de Wight.
L’application doit notamment permettre de prévenir quiconque aurait été en contact avec une personne déclarée positive, en utilisant une technologie Bluetooth économe en énergie. Les informations de localisation seront stockées sur les téléphones des porteurs, a-t-il précisé.
Loin de laisser entrevoir la fin des mesures de distanciation physique, l’application doit fonctionner « en tandem » avec elles, selon le ministre.
Fermeture des cantines d’entreprise, réduction du nombre de bureaux partagés, nettoyages supplémentaires figurent parmi les pistes envisagées par le gouvernement pour permettre aux entreprises de reprendre leurs activités, selon la BBC et le
L’application doit fonctionner « en tandem » avec les mesures de distanciation physique, selon le ministre britannique de la Santé