Faire le plein de bonheur
Les longues files d’attente que l’on voyait avant la crise devant le restaurant Butterblume, dans le Mile-End, ont désormais migré de quelques mètres au sud, devant leur coquette petite épicerie ouverte depuis bientôt trois ans. Les événements récents auront au moins eu pour effet positif de nous faire découvrir — ou redécouvrir — cette petite caverne d’Ali Baba, secret qui était encore trop bien gardé. Ici, pas de commande en ligne ni de livraison, la très petite équipe doit se concentrer sur la production. Le chef Jens Ruoff y dévoile un talent digne de la haute gastronomie, mais qu’il concentre dans une belle sélection de plats réconfortants pour la maison. Les très populaires raviolis allemands maultasche, le succulent boudin et les käseknödels (sorte de boulettes de pain et de fromage) ne manquent pas de nous rappeler ses origines. Impossible de ne pas agripper au passage un biscuit chocolat et fleur de sel, une miche au levain ou un pot de tartinade chocolat noisette. Les glaces aux parfums rafraîchissants, tels que fraise et Earl Grey ou vanille et amandes caramélisées, sont offertes en petit et grand format (demandez une cuillerée si vous désirez savourer sur-lechamp !). Un arrivage de fleurs hebdomadaire est également à surveiller, sans oublier une étonnante sélection de bières et de vins d’ici.
Le Butterblume. Ouvert du lundi au samedi, de 11 h à 16 h.