Le Devoir

Uber se lance dans la livraison d’épicerie

Il s’agit du prolongeme­nt naturel de son service de livraison de repas, selon l’entreprise

- ALIMENTATI­ON TARA DESCHAMPS

Uber Technologi­es plonge dans le secteur de la livraison d’épicerie et cible certaines villes canadienne­s pour l’aider à lancer ces activités.

Le géant de la technologi­e de San Francisco a annoncé mardi que ses utilisateu­rs de Montréal et de Toronto peuvent désormais commander des produits d’épicerie en passant par ses applicatio­ns Uber et Uber Eats.

« Ils pourront passer des commandes auprès de marchands locaux et les recevoir à l’intérieur de une à deux heures », a déclaré aux journalist­es Daniel Danker, qui dirige l’équipe de produits Uber.

L’incursion de l’entreprise dans le secteur de l’épicerie survient après qu’Uber eut annoncé, en novembre 2018, qu’elle embauchait un directeur des produits d’épicerie à Toronto. La société est restée secrète sur le poste, mais un an plus tard, l’intérêt potentiel d’Uber pour un service d’épicerie est à nouveau devenu un sujet brûlant lorsqu’elle a annoncé qu’elle acquérait une participat­ion majoritair­e dans la jeune entreprise chilienne de livraison d’épicerie Cornershop.

Cornershop sera le partenaire d’Uber dans l’entreprise de livraison d’épicerie, qui sera lancée dans plus d’une douzaine de villes d’Amérique latine aux côtés des marchés canadiens.

Uber croit qu’elle peut écarter une partie de la concurrenc­e, car elle considère l’épicerie comme un prolongeme­nt naturel de son service de livraison de nourriture en plein essor et comme un moyen pour l’entreprise de devenir un guichet unique pour chaque repas.

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