Dorel veut se privatiser
L’accord qui évalue la compagnie à 470 millions a été effectué entre les actionnaires de contrôle et le groupe Cerberus Capital
Les actions des Industries Dorel avançaient lundi, à la Bourse de Toronto, après que le fabricant de vélos et de produits de puériculture eut annoncé avoir conclu un accord de privatisation avec un groupe dirigé par Cerberus Capital Management et la famille qui contrôle ses actions à droit vote multiple.
Ses actions à droit de vote subalterne, qui avaient chuté de près de 10 % vendredi, ont terminé la séance de lundi en hausse de 4,6 % à 15,05 $ — un cours supérieur au prix de rachat proposé.
Dans le cadre de l’accord proposé, qui évalue l’entreprise à environ 470 millions de dollars, les acheteurs débourseront 14,50 $ par action pour les titres que la famille ne détient pas déjà.
Une exclusivité
« Dorel a accordé au groupe d’acheteurs une exclusivité jusqu’au 10 novembre 2020 afin de mener à terme les négociations et de conclure une convention de transaction définitive entre Dorel et le groupe d’acheteurs », a affirmé la société dans un communiqué avant l’ouverture des marchés.
La société montréalaise Dorel fabrique une variété de biens de consommation tels que les sièges d’automobile pour enfants Cosco et Safety 1st, les vélos Cannondale et Schwinn et les meubles pour enfants sous des marques telles que Dorel Living et DHP.
Les actions de la société ont augmenté depuis que les actions subalternes de catégorie B ont atteint un creux intrajournalier de 1,25 $, plus tôt cette année.
Les actionnaires de la famille contrôlent 19,18 % des actions en circulation de Dorel sur une base économique et 60,17 % sur une base de vote.
À la recherche d’un partenaire
Les actionnaires de la famille comprennent le chef de la direction de Dorel, Martin Schwartz, et le directeur financier Jeffrey Schwartz, ainsi qu’Alan Schwartz, vice-président directeur des opérations, et Jeff Segel, vice-président directeur des ventes et du marketing.
La famille avait indiqué au conseil d’administration de Dorel, en décembre 2019, qu’elle prévoyait se mettre à la recherche d’un partenaire pour une éventuelle privatisation de l’entreprise.
Ces actionnaires ont maintenant précisé au comité spécial responsable de la supervision du processus qu’ils n’étaient pas intéressés par toute autre transaction de rechange, y compris la vente de leur participation dans Dorel ou la vente de l’un des secteurs d’activité ou d’actifs importants de l’entreprise.