Le Devoir

Les femmes quittent leur emploi plus rapidement

-

Plus de 20 000 femmes ont quitté le marché du travail canadien de février à octobre, pendant qu’environ trois fois plus d’hommes y ont fait leur entrée, selon un nouveau rapport de la Banque Royale.

Cet exode, qui semble attribuabl­e à l’éducation des enfants, touche surtout les femmes de 20 à 24 ans et celles de 35 à 39 ans, qui abandonnen­t leur travail plus rapidement que la plupart des autres cohortes. Les mères avec des enfants de moins de six ans ne représenta­ient que 41 % de la population active en février, et malgré tout, elles représente­nt les deux tiers de l’exode.

L’étude fait valoir que cette situation pourrait ralentir la reprise économique et avoir des répercussi­ons sur l’avenir des secteurs dans lesquels les femmes sont plus présentes. Les économiste­s qui ont mené cette étude sont particuliè­rement inquiets parce qu’un nombre élevé de femmes qui ont perdu leur emploi pendant la pandémie n’étaient pas mises à pied temporaire­ment et ne semblaient pas être à la recherche de travail comme leurs confrères masculins.

Selon la Banque Royale, cela pourrait s’expliquer par le fait que les femmes sont plus susceptibl­es de travailler dans les secteurs qui mettent plus de temps à se remettre des restrictio­ns liées à la COVID-19. De fait, leur capacité à travailler depuis la maison pourrait être plus faible que celle des hommes, puisqu’elles sont plus présentes dans les secteurs de l’hébergemen­t, du commerce de détail et des arts, et qu’elles héritent souvent des responsabi­lités les plus accaparant­es en ce qui a trait à l’éducation des enfants.

Cet exode, qui semble attribuabl­e à l’éducation des enfants, touche surtout les femmes de 20 à 24 ans et celles de 35 à 39 ans, qui abandonnen­t leur travail plus rapidement que la plupart des autres cohortes

 ?? GRAHAM HUGHES LA PRESSE CANADIENNE ?? Cela pourrait s’expliquer par le fait que les femmes sont plus susceptibl­es de travailler dans les secteurs qui mettent plus de temps à se remettre des restrictio­ns liées à la COVID-19.
GRAHAM HUGHES LA PRESSE CANADIENNE Cela pourrait s’expliquer par le fait que les femmes sont plus susceptibl­es de travailler dans les secteurs qui mettent plus de temps à se remettre des restrictio­ns liées à la COVID-19.

Newspapers in French

Newspapers from Canada