Le Devoir

Maximiser son panier bio, comme un petit bout de jardin

- COLLABORAT­ION SPÉCIALE AVEC BLOOME | BLOOMEMAGA­ZINE.COM lufa.com

Pour les abonnés, l’arrivée du panier Lufa — l’entreprise québécoise qui a eu la brillante idée de faire pousser des légumes sur les toits urbains et de mettre en valeur les produits d’ici — est une célébratio­n. Surtout ces temps-ci, étant donné que l’achat de produits frais et locaux au marché est presque déjà totalement chose du passé. Cinq trucs pour tirer le maximum de chaque commande, qui peut même nous procurer le plaisir de jardiner à l’intérieur toute l’année.

Replanter les fines herbes, les laitues, etc.

Les fines herbes et les légumes feuillus dont les racines sont encore mêlées à une motte de substrat en fibres de coco (la matière recyclée utilisée par Lufa pour la culture hydroponiq­ue) peuvent être dégustés tout de suite et plantés par la suite en pot, où ils continuero­nt de pousser. Nos favoris.

Le cresson de terre, « l’autre cresson »

On connaît le cresson de fontaine qui pousse dans l’eau. Le cresson de terre, ou cresson de jardin, est facile à cultiver et on l’apprécie pour le goût piquant de ses feuilles et de ses tiges. On peut le transplant­er dans un pot de terre dès son arrivée à la maison, et il poussera tranquille­ment pendant quelques semaines en subissant sans broncher de petites récoltes régulières.

La bette à carde, à découvrir sans tarder

Cette cousine de la betterave est légèrement amère, et ses jeunes feuilles, qui sont délicieuse­s, se consomment crues, en salade. On fait sauter les plus vieilles feuilles avec les tiges dans de l’huile d’olive et de l’ail, ou on les incorpore à de la béchamel pour un gratin hors de l’ordinaire. Également très facile à cultiver, cette plante potagère qui aime l’ombre et tolère bien la chaleur (mais déteste la sécheresse) est particuliè­rement prolifique. À conserver dans l’eau à la réception, et à replanter en pleine terre par la suite.

L’oseille, révélation de l’année

C’est l’élégante feuille striée de rouge que les stylistes culinaires mettent un peu partout (il existe également une variété toute verte, un peu moins photogéniq­ue, mais tout aussi bonne). Une vivace robuste et pas compliquée qui pousse n’importe où et qui est aussi bonne cuite que crue. Quand on la reçoit, on la dépose dans un pot d’eau fraîche, qu’on peut garder sur le comptoir. Par la suite, il suffit de mettre le plant directemen­t en terre, de bien l’arroser et d’attendre quelques jours avant de récolter de nouveau, afin de lui laisser le temps de se ressaisir. En salade, cette plante aromatique au goût acidulé et citronné gagne à côtoyer d’autres verdures, des épinards par exemple. Ajoutée en chiffonnad­e à une mayonnaise, elle accompagne un poulet froid ou une salade niçoise et, lorsqu’on l’incorpore à un beurre blanc, elle est l’élément indispensa­ble du fameux saumon à l’oseille. À essayer aussi en potage, chaud ou glacé.

L’oignon vert, qui repousse à l’infini

Depuis les débuts de la pandémie, tout le monde fait repousser ses oignons verts dans un verre d’eau. Les formats géants de Lufa, pour leur part, doivent plutôt être placés dans un vase ! Ces oignons verts seront aussi très heureux si on les met en terre dans un pot (à garder sur le comptoir) et ils continuero­nt à croître après avoir été coupés.

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