L’Euro de soccer et les Olympiques sont en jeu
Le Québec et le Canada ne sont pas seuls à se questionner sur l’avenir de leurs industries festives, culturelles ou sportives. La force de la deuxième vague pandémique garde au rancart les événements hivernaux ici comme ailleurs. Le rythme de la vaccination de la population mondiale rend peu probable le retour estival des rassemblements de masse et du tourisme. L’Organisation mondiale de la santé a prévenu cette semaine que, malgré le développement des vaccins, l’immunité collective ne sera pas atteinte en 2021.
Les doutes sont donc maintenus autour de la possibilité de tenir certaines grandes fêtes mondiales du sport. Rien n’assure la tenue de l’Euro de soccer (24 pays participants) en juin ou la présentation des Jeux olympiques d’été de Tokyo (plus de 200 pays attendus). Les deux événements, déjà repoussés d’un an, pourraient se révéler propices à une super-propagation mondiale.
Le Montréalais Dick Pound, membre du Comité international olympique (CIO), a dit qu’il « ne peut pas être certain » que les Olympiques auraient lieu cet été. La majorité des Japonais préférerait repousser les Jeux ou les annuler carrément selon des sondages récents. Le Comité organisateur de Tokyo maintient pourtant le cap en expliquant que les visiteurs étrangers se feront probablement plus rares et que certaines délégations athlétiques ne répondront pas à l’invitation.
En Grande-Bretagne, l’Association of Independent Festivals vient de déclarer que les grands événements devront prendre.