Plats réconfort pour agrémenter l’hiver
Le prêt-à-manger de restaurants fait désormais partie du quotidien
Mis en place durant le branle-bas de combat du premier confinement, le prêt-à-manger lancé par plusieurs restaurants fait désormais partie du quotidien. Près d’un an plus tard, ils sont nombreux à avoir instauré un service de commandes pour emporter de leur cuisine à la vôtre. Pour souligner un anniversaire, conclure la semaine avec douceur ou simplement pour avoir congé de vaisselle, Le Devoir vous propose de savoureuses adresses pour vous inspirer.
À quelques jours du Super Bowl, il était tentant de lister les endroits qui offrent une nourriture réconfortante qui sort de l’ordinaire. Pas trop friand de football ? Toutes les raisons sont bonnes pour s’organiser un repas devant notre émission ou notre film préféré, encore plus lorsqu’on est encabané !
Pastaga
La cuisine du chef Martin Juneau a toujours surfé entre les classiques français et familiaux. En prêt-à-manger, la tangente est la même. On propose des plats à la fois accessibles, uniques et gourmands.
Côté réconfort, on ne peut passer sous silence le mac and cheese, le chili con boeuf ou encore la lasagne bolognaise et la tartiflette. Parmi les autres incontournables, les acras de morue savent titiller nos émotions. Et si l’apaisement passe par un bon dessert, la rumeur dit que le gâteau Reine Élizabeth n’est pas piqué des vers.
Pour boire, la carte des importations privées de l’agence du Pastaga est disponible. On peut également se procurer des caisses entières de vin ou sélectionner des plats à 1 $ à l’achat d’une bouteille de vin.
Casgrain BBQ
Ce projet lancé par l’équipe du Vin Mon Lapin se voulait temporaire pour faire face aux impacts de la pandémie. Or, il a si bien su rallier les coeurs et les estomacs qu’il déplace ses pénates dans le Bar St-Denis, sur la rue du même nom.
Joli clin d’oeil aux débuts du chef Marc-Olivier Frappier dans les cuisines d’un St-Hubert, le menu du Casgrain BBQ s’inspire des classiques de rôtisserie québécoise qu’il revisite à sa façon. Poulet frit au levain, croquettes de poulet et miel épicé, salade de chou, salade de concombre et cornichon, soupe de vol-au-vent : c’est bon et bien fait.
On y trouve aussi des options végétariennes, comme un sandwich aux pleurotes frits. On propose même les incontournables de rôtisserie, soit des «extra sauce» et le fameux pain hamburger grillé. La carte se complète avec quelques touches sucrées, dont un gâteau aux carottes, des vins nature, des cidres et des macérations rappelant que c’est le Vin Mon Lapin qui veille sur nous.
Diner Saint-Sauveur
En matière de réconfort et de plats « casse-croûte » bien faits, le Diner Saint-Sauveur fait bande à part dans la capitale. Et, virus ou pas, ses classiques demeurent de bien chouettes options en prêt-à-manger. Ceux qui sont privés de la cuisine de maman en confinement seront bien servis par le spag bolognaise — « comme grand-môman », disent-ils — ou le pâté chinois à l’effiloché de boeuf, foie gras et purée de pommes de terre au fromage.
Pour qui veut la totale Diner va reluquer le Sloppy Joe, les pickles frits et le mac and cheese avec choux de Bruxelles frits et fromage bleu. Les options végés sont toutes aussi alléchantes. Mais le véritable bonheur, avec le Diner, demeure l’option de créer son propre plat à partir de tous les ingrédients disponibles en cuisine. La crème de la crème quand il est question de se faire plaisir !
Sa petite soeur, la Superette du Diner, offre certains plats en prêt-à-manger et surgelés au cas où vous auriez loupé l’heure du souper.
CHAZ, rôtisserie du curé
À l’instar du Vin Mon Lapin, le chef et copropriétaire du CHAZ, Jérôme Gilpin, a dû revoir sa formule lorsque les restaurants ont été forcés de fermer à nouveau leur salle à manger cet automne. Avec son équipe, il a donc converti le lieu en une rôtisserie de quartier où l’on cuisine des valeurs sûres telles que le poulet rôti, le poulet frit et le brisket, des classiques qui font du bien. Fricassée de riz de veau, coquille St-Jacques, escargots à l’ail, gâteau extra chocolat : le menu veut faire votre bonheur et ça paraît. Une sélection de vins est aussi offerte sur place pour la touche finale.
Mention au passage à la participation du CHAZ à l’annuelle Poutine Week. Du 3 au 7 février, il propose la Chili-cheese poutine où les frites maison côtoieront le chili, le fromage en grains de la fromagerie Victoria, la sauce Velveeta et de la saucisse au fromage de la ferme Turlo. Intrigant.