L’immobilier poursuit sur sa lancée au Québec
Le marché immobilier a poursuivi sur sa lancée en janvier en continuant d’afficher une croissance au chapitre des transactions et des prix alors que les régions de Montréal et de Québec ont enregistré des records.
Selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), les ventes résidentielles ont grimpé de 23 % le mois dernier par rapport à la même période de 2019 et 8170 propriétés ont changé de main pendant le premier mois de l’année. À l’inverse, les inscriptions ont continué à se faire de moins en moins nombreuses. Le nombre d’inscriptions en vigueur s’est replié de 43 % par rapport à janvier 2019.
La région métropolitaine de Montréal a établi un nouveau record d’activité en janvier, affichant une croissance de 17 % des ventes. Le portrait a été similaire du côté de Québec, où le nombre de transactions a bondi de 16 %. L’Association a également observé de « fortes progressions » au chapitre des transactions dans des marchés périphériques, comme la Rive-Nord (29 %) et la Rive-Sud (29 %). En revanche, la pénurie de propriétés sur le marché a provoqué un recul des ventes de 6 % à Saint-Jean-sur-Richelieu et de 7 % à Laval.
Le directeur du service de l’analyse à l’APCIQ, Charles Brant, a souligné que le mois de janvier a été à l’image de la dernière année en dépit des restrictions sanitaires plus sévères. Il a ajouté que les copropriétés et les plex « connaissaient une activité record », y compris à Montréal, ce qui fait en sorte que le nombre de ventes a atteint un niveau jamais vu depuis le début des années 2000. Un essoufflement de la croissance des ventes pour les résidences unifamiliales a cependant été observé en raison d’une baisse du nombre d’inscriptions en vigueur.
Le prix médian des maisons unifamiliales a grimpé de 22 % en janvier, pour atteindre 323 500 $, tandis que celui des copropriétés a progressé de 18 % à 290 000 $ et celui des plex de 4 % à 440 000 $.