Les récalcitrants trouveront toujours une excuse pour refuser de se faire vacciner ou pour procrastiner
Seule solution pour sauver des vies : contraindre. Ne pas agir relève de l’irresponsabilité quasi criminelle. Rien dans nos chartes de droit et liberté n’empêche une telle obligation dans les circonstances actuelles.
D’autre part, le président Macron a annoncé l’obligation de fournir une preuve de vaccination ou de test négatif pour la majorité des activités courantes (restaurants, spectacles, etc.) avec date butoir : 21 juillet pour les lieux de loisirs et de culture, début août pour les restos, etc. Résultats : dans les heures qui ont suivi, 1,3 million de Français ont pris rendez-vous pour se faire vacciner. J’invite notre premier ministre à s’inspirer du président Macron en imposant une date butoir pour l’exigence d’une preuve de vaccination.
Le message récent du ministre Dubé, qui annonçait l’imposition possible d’une preuve de vaccination si les conditions sanitaires l’exigeaient, est évidemment inefficace. Les récalcitrants trouveront toujours une excuse pour refuser de se faire vacciner ou pour procrastiner. Ce type de communication « molle » est à proscrire dans les circonstances. Plusieurs pays développés connaissent une recrudescence du nombre de cas de contamination et les variants se multiplient. Notre personnel soignant est à bout de souffle et les urgentologues crient à l’aide. Que faut-il de plus pour agir avec conviction ? ! La solution est connue et disponible. Il suffit de prendre les bonnes décisions pour atteindre l’immunité collective rapidement.