La gymnaste Simone Biles revient en force et gagne le bronze
L’Américaine s’était retirée de plusieurs compétitions pour prendre soin de sa santé mentale
Simone Biles a effectué un retour à la compétition rempli de succès, mardi, aux Jeux olympiques de Tokyo. La gymnaste américaine a mis la main sur une médaille de bronze à la poutre d’équilibre après s’être retirée de plusieurs compétitions pour prendre soin de sa santé mentale.
Biles a gagné une septième médaille olympique en carrière, égalant Shannon Miller pour le plus haut total par une gymnaste américaine. Elle a reçu une note de 14,000 pour sa routine, se faufilant derrière les Chinoises Guan Chenchen (14,633) et Tang Xijing (14,233).
L’Américaine est arrivée sur le plancher environ 90 minutes avant le début de la compétition. Elle ne semblait pas nerveuse et elle s’est échauffée comme s’il s’agissait d’une journée habituelle au gymnase.
Thompson-Herah défend son titre
La Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah a défendu avec succès son doublé des Jeux de Rio, remportant aisément le 200 m. Thompson-Herah a inscrit le deuxième chrono le plus rapide de l’histoire sur la distance, grâce à un temps de 21,53 secondes. Elle a devancé la Namibienne Christine Mboma par 48 centièmes de seconde. L’Américaine Gabrielle Thomas a obtenu le bronze.
La compatriote de Thompson-Herah, Shelly-Ann Fraser-Pryce, s’est contentée de la quatrième place.
Shaune Miller-Uibo, qui s’était concentrée sur le 200 m plutôt que sur la défense de sa couronne au 400 m, a terminé la finale en dernière position. Elle est toujours en lice au 400 m, après avoir gagné sa vague préliminaire plus tôt mardi.
Thompson-Herah est la troisième femme à défendre avec succès son titre olympique au 200 m, après sa compatriote jamaïcaine Veronica CampbellBrown et Barbel Wookel, de la République démocratique d’Allemagne. Elle avait défendu sa couronne au 100 m samedi.
Le record du monde au 200 m appartient à Florence Griffith Joyner, qui a franchi la distance en 21,34 secondes aux Jeux de Séoul en 1988.
Exit Tsimanouskaya
La saga entourant la sprinteuse biélorusse Krystsina Tsimanouskaya a franchi une autre étape mardi. Le Tribunal arbitral du sport a déclaré dans un communiqué avoir rejeté la demande de Tsimanouskaya d’obtenir une décision provisoire qui lui aurait permis de prendre part à l’épreuve du 200 m.
Le tribunal a révélé les mesures juridiques prises par Tsimanouskaya lorsqu’elle cherchait à recevoir un visa humanitaire pour quitter les Jeux de Tokyo en toute sécurité. Elle veut éviter de retourner en Biélorussie, où elle pense que sa vie serait en danger. Tsimanouskaya « n’a pas été en mesure de fournir une preuve pour obtenir une mesure provisoire », a affirmé le tribunal dans le communiqué, sans donner de détails.
Les éliminatoires ont eu lieu le lundi matin, au Stade olympique, alors que les demi-finales se sont déroulées le soir.
Le Comité international olympique a mentionné mardi que le rôle de l’équipe olympique biélorusse dans le déclenchement de cet incident diplomatique faisait l’objet d’une enquête officielle.
Les records tombent à Izu
Les Pays-Bas ont établi un record olympique en remportant l’épreuve de vitesse par équipes chez les hommes au vélodrome d’Izu. Jeffrey Hoogland, Roy van den Berg et Harrie Lavreysen ont fait arrêter le chrono à 41,369 secondes, défaisant aisément la Grande-Bretagne. Les Britanniques Ryan Owens, Jack Carlin et Jason Kenny détenaient une mince avance après le premier tour, mais ils n’ont pas été en mesure de maintenir la cadence.
À l’épreuve féminine de poursuite par équipes, l’Allemagne a battu son propre record du monde en franchissant la ligne d’arrivée en 4 min 04,259 s. Franziska Brausse, Lisa Brennauer, Lisa Klein et Mieke Kroege ont dominé les Britanniques par plus de six secondes pour remporter la médaille d’or.