Une centaine de candidats verts à travers le Québec
La sortie du rapport du GIEC pourrait en encourager plus à « répondre à l’appel »
Le mouvement non partisan Vague écologiste au municipal, lancé en avril et qui veut faire de l’écologie le principal enjeu lors des élections municipales cet automne, a pour l’instant rallié une centaine de candidats dans une centaine de villes à travers le Québec.
Pour soutenir les différentes campagnes, 200 bénévoles sont également actifs. Ce nombre enthousiasme l’une des porte-parole, Marie-Ève BélangerSouthey. « Il reste encore plusieurs mois avant les élections », dit-elle. « Et suivant la sortie du rapport du GIEC, ça rend le besoin encore plus concret et je pense qu’il y aura beaucoup de personnes qui vont répondre à l’appel ».
L’intérêt s’est notamment manifesté en Estrie, dans le Bas-Saint-Laurent, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, dans la Capitale-Nationale, dans la région de Montréal, à Laval, en Mauricie–Centre-du-Québec et dans Lanaudière.
Il n’a pas été possible pour Le Devoir d’obtenir la liste des candidats qui se sont joints au réseau, celui-ci invoquant des raisons associées au respect de la loi électorale.
Vague écologiste au municipal se décrit comme un « réseau qui veut inspirer un mouvement », mais n’est pas un parti politique. Il n’obtient pas de financement ni de dons, et est composé uniquement de bénévoles. « Nous essayons d’encourager l’émergence de candidatures écologistes. Pour ce faire, nous créons des espaces de réseautage et mettons en place des outils, des formations et des guides », explique Marie-Ève Bélanger-Southey.
Selon les chiffres colligés par la « Vague », près de 40 % des candidatures qui font partie du réseau ont moins de 35 ans, et plus de 50 % d’entre elles sont des femmes. Plus de 60 % des candidats ayant rempli le formulaire sont des néophytes en politique municipale.
Les personnes intéressées à rejoindre le mouvement peuvent adhérer à une « déclaration des candidats » sur le site Web.