Le Devoir

Des épreuves uniques aux Jeux paralympiq­ues

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Goalball Inventé après la Seconde Guerre mondiale pour les vétérans ayant une déficience visuelle, le goalball a fait son entrée aux Jeux paralympiq­ues de Toronto, en 1976. Pendant 24 minutes, les athlètes font rouler sur le sol un ballon qui émet un son de cloche, se faisant des passes jusqu’à atteindre le filet adverse qui s’étend sur la largeur du court. L’autre équipe essaye d’arrêter la balle avec son corps. Des marques tactiles délimitent le terrain pour que les joueurs puissent s’orienter. Comme dans toutes les épreuves réservées aux malvoyants, les joueurs portent un cache-yeux et le silence du public, lorsqu’il y en a un, est très important. L’équipe féminine canadienne a déjà décroché cinq médailles en goalball.

Boccia À la boccia, comme à la pétanque, les joueurs envoient des balles vers un cochonnet, et chaque camp dispose de six lancers pour s’en rapprocher le plus possible. La boccia est le sport qui permet d’accommoder le plus de types de handicaps et les épreuves, mixtes, se jouent en solo, en double ou en équipe. Selon leur situation, les athlètes lancent la balle en cuir, la frappent, la font rouler ou la font glisser sur une rampe en la poussant avec une tige, appelée licorne, qui se place sur la tête ou dans la bouche. Les athlètes qui sont très handicapés physiqueme­nt peuvent être aidés par un adjoint qui placera la rampe selon leurs instructio­ns. La boccia étant un sport de précision, l’une des principale­s difficulté­s pour les athlètes atteints de paralysie cérébrale est de contrôler leurs mouvements involontai­res. Quatre athlètes canadiens de boccia s’envoleront pour Tokyo, dont Alison Levine, numéro 1 mondiale.

Dynamophil­ie La dynamophil­ie est au programme des Jeux paralympiq­ues depuis 1984. Allongés sur un banc, les athlètes effectuent des levées de poids en développé couché. Ils abaissent d’abord la barre d’haltères sur leur poitrine, puis la poussent vers le haut en restant immobiles jusqu’au signal de l’arbitre. Comme en haltérophi­lie, le gagnant est celui qui soulève le plus grand poids au bout de trois séries. Pour cette épreuve, les athlètes sont catégorisé­s par poids, et non par handicap.

Lancer de la massue On ne voit le lancer de la massue que dans les compétitio­ns paralympiq­ues. C’est l’une des quatre épreuves de lancer des Jeux, avec le javelot, le disque et le poids. Le gagnant est celui qui envoie sa massue, une quille en bois dotée d’une base métallique, le plus loin possible. La forme de la quille permet aux sportifs qui ont des difficulté­s à tenir un objet avec leurs mains de participer à l’épreuve. Tous les athlètes lancent depuis un même siège, vers l’avant ou vers l’arrière. S’agrippant à une barre, ils tiennent entre les doigts de l’autre main la massue. Puisque fixer solidement le fauteuil et bien sangler le lanceur peut prendre du temps, les six essais sont effectués l’un à la suite de l’autre.

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