Le Devoir

Le père de Britney Spears renonce à être son tuteur

- HUW GRIFFITH À LOS ANGELES AGENCE FRANCE-PRESSE

Le père de Britney Spears renonce à continuer d’assumer la tutelle de la chanteuse, ont annoncé jeudi des médias américains, ce qui pourrait mettre fin à une âpre bataille juridique ultramédia­tisée avec sa fille.

Citant de nouveaux documents juridiques, le site spécialisé dans les informatio­ns people TMZ a indiqué que Jamie Spears avait l’intention de « travailler avec la cour et le nouvel avocat de sa fille pour préparer une transition en douceur vers un nouveau tuteur ».

Il s’agit d’un revirement pour celui qui avait d’abord dit qu’il contestera­it la procédure juridique engagée par Britney Spears pour lui retirer cette tutelle controvers­ée, qui confère à son père tout contrôle sur ses finances depuis 2008.

« Est-ce qu’un changement de tuteur maintenant est dans l’intérêt de Mme Spears ? C’est hautement discutable », écrivent les avocats de son père dans leur document, selon le New York Times.

« Néanmoins, bien que M. Spears soit la cible d’attaques acharnées et injustifié­es, il ne pense pas qu’une bataille publique avec sa fille sur son rôle de tuteur soit dans l’intérêt supérieur » de la chanteuse, ajoutent-ils. L’avocat de la vedette de la pop, Mathew Rosengart, a salué l’annonce dans un communiqué cité par les médias.

« Nous sommes heureux que M. Spears et son avocat aient aujourd’hui admis dans un document juridique qu’il devait être retiré. Justice est faite pour Britney », a-t-il dit.

« Libérez Britney »

Britney Spears avait été placée sous tutelle en 2008 en raison d’inquiétude­s pour sa santé mentale, après une descente aux enfers très médiatisée.

Depuis des années, une armée de fans milite sur les réseaux sociaux (mais aussi parfois dans la rue avec des rassemblem­ents) pour « libérer » la chanteuse, décortiqua­nt le moindre de ses gestes et disant y voir des appels à l’aide.

Britney Spears a imploré cet été un tribunal de Los Angeles de lever la tutelle, la qualifiant d’« abusive ». « Je veux juste reprendre ma vie, ça fait 13 ans et ça suffit », avait-elle supplié.

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