LES CONSERVATEURS MISENT SUR LE TUNNEL QUÉBEC-LÉVIS
Le parti d’Erin O’Toole est le seul parti à Ottawa qui défend réellement le projet de tunnel entre Québec et Lévis, plaident les candidats conservateurs dans la région de la capitale. Ils se disent d’ailleurs prêts à payer jusqu’à 40 % de la facture, un engagement qui pourrait s’élever à terme à 4 milliards de dollars.
« Oui, le troisième lien, on y croit. On va se battre bec et ongles pour ce projet », a déclaré Gérard Deltell dans le cadre de la première annonce électorale du Parti conservateur du Canada dans la région.
Après la déclaration ambivalente d’Yves-Francois Blanchet sur le tunnel Québec-Lévis, lundi, « c’est clair : le Bloc est contre », a fait valoir le député conservateur. Dans un communiqué, son parti qualifie d’ailleurs le Bloc québécois de « parti montréalais » en raison de son refus de se ranger derrière le projet.
Lundi, le chef bloquiste s’est contenté d’affirmer que la question relève de Québec — et non pas d’Ottawa — sans se prononcer.
Un appui, mais à quel prix ?
Questionné sur les coûts estimés du projet du gouvernement Legault, qui frôlent les 10 milliards de dollars, Gérald Deltell a rétorqué qu’un appui du fédéral n’affecterait pas le déficit, puisqu’il s’agit d’un investissement en infrastructure étalé sur plusieurs années.
Le PCC a également lancé mardi une vidéo dans laquelle son chef Erin O’Toole vante les mérites du futur tunnel. « Tous les jours, des milliers de travailleurs se retrouvent coincés sur le pont Pierre-Laporte et le pont de Québec. Quand le pont est bloqué, c’est l’économie qui est bloquée », y déclare-t-il.
Les conservateurs détiennent trois sièges à Québec ; le Bloc québécois et le Parti libéral, deux chacun.