Le Gaboteur

Après Ferryland, Ottawa pour Shallaway

Le 1er juillet prochain, à Ottawa, les voix du Choeur de jeunes Shallaway (Shallaway Youth Choir) s'élèveront dans les deux langues officielle­s du Canada lors des célébratio­ns du 150e anniversai­re de la Confédérat­ion. Car même si cette chorale est une act

- Lizaveta Zakharova École des Grands-Vents, Saint-Jean

Le Choeur de jeunes Shallaway voyagera à Ottawa pour chanter en français et en anglais lors des célébratio­ns officielle­s du 150e anniversai­re de la Confédérat­ion. Des élèves francophon­es de l'École des Grands-Vents seront de l'aventure.

Même si la chorale Shallaway est une activité offerte uniquement en anglais, le français est toujours présent dans son répertoire. À au moins deux reprises cette année, tous les chanteurs de Shallaway ont eu la chance d'apprendre des chansons en français. La première s'intitule « Ah! Si mon moine voulait danser » et la seconde a pour titre « Chanter ».

Ce ne sont toutefois pas les seules chansons en français connues par Lucy, Veronica et Elise. Durant leur temps libre, elles aiment également écouter des artistes comme Stromae, Black M et Kids United. Elise mentionne pour sa part qu'elle aime beaucoup la chanson « Rien n'est parfait », par Tal.

Fierté francophon­e

Alors que les trois filles se préparent aux célébratio­ns du 150e anniversai­re du Canada avec Shallaway, elles ont aussi très hâte de souligner la prochaine Journée de la francophon­ie de TerreNeuve-et-Labrador, le 30 mai.

« C'est une journée marquante et nous nous sentons très concernées par les activités », disent les trois filles qui prévoient assister à la levée du drapeau francophon­e de Terre-Neuve-etLabrador. Elise Murgier pense même écrire un poème pour cette occasion. Pour Veronica, Élise et Lucy, être francophon­e veut dire être fières de pouvoir s'exprimer librement en français et de faire partie de la communauté francophon­e de Terre-Neuve-et-Labrador.

« Connaître le français peut être très pratique. Ça nous permet d'avoir plus d'opportunit­és de travail, ça peut faciliter la communicat­ion avec plus de personnes (touristes ou visiteurs francophon­es) et on peut aider des camarades de classe anglophone­s durant le cours de français! », disent-elles.

Selon Elise, Veronica et Lucy, le français est une langue intéressan­te et pas difficile à apprendre. Les filles parlent cette langue depuis un très jeune âge, alors parler et écrire en français ne leur pose pas de problèmes.

Après les heures de classe

Quand les filles ne sont pas à l'école, elles ne peuvent pas toujours parler en français. Les parents de Veronica ne sont pas tous les deux francophon­es, les parents d'Elise parlent très bien français et ceux de Lucy ne peuvent presque pas s'exprimer en français. Ça, c'est sans tenir compte du fait que Terre-Neuve est une province anglophone, où très peu de choses se passent en français.

Tout de même, les filles trouvent le temps pour participer à trois activités parascolai­res en français! Veronica, Elise et Lucy jouent toutes les trois au basketball, au volleyball et au frisbee.

Il n'y a aucun doute que tous ces talents et connaissan­ces vont leur être utiles dans l'avenir et qu'être francophon­es les rend très fières et heureuses.

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Photo : Melanie Hoskins - Courtoisie de Shallaway Youth Choir
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Quinn, élèves à l'École des Grands-Vents et membres du Choeur de jeunes Shallaway.
Photo : Lizaveta Zakharova Lucy Dobin, Élise Murgier et Veronica Quinn, élèves à l'École des Grands-Vents et membres du Choeur de jeunes Shallaway.

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