Le Gaboteur

Paisible AGA pour Le Gaboteur

- Aude Pidoux

Joli buffet, bar, belles poutres en bois au plafond… Cette année, Le Gaboteur a fait une infidélité au Peter Easton Pub et tenu son assemblée générale annuelle (AGA) au 3e étage de la boulangeri­e The Rocket, à St. John’s, le 11 octobre dernier.

Devant la vingtaine de personnes présentes, Nathalie Brunet, alors présidente par intérim, devenue depuis présidente élue du conseil d'administra­tion du Gaboteur, a décrit 2017-2018 comme une année très bonne et « relativeme­nt calme comparée à l'année précédente ».

En effet, malgré quelques changement­s d'équipage et des intempérie­s financière­s dues à la chute des revenus publicitai­res (le nombre d'annonces du gouverneme­nt fédéral a chuté, et celui du mouvement associatif francophon­e de la province décliné, menant à un déficit de

6403 $ pour l'exercice 20172018), Le Gaboteur a tenu le cap, a estimé sa directrice générale Jacinthe Tremblay en passant en revue les principaux éléments de 2017-2018.

Revue de l’année

Pendant cette année, Le Gaboteur a publié toutes les éditions prévues, une première depuis 2015. Il a aussi poursuivi ses partenaria­ts d'abonnement­s et de chroniques commandité­es par le Conseil scolaire francophon­e provincial de Terre-Neuve-etLabrador, maintenu des collaborat­ions régulières avec la majorité des organismes francophon­es présents dans la province, beaucoup augmenté les consultati­ons des versions numériques de ses éditions et renouvelé la majorité de ses abonnement­s résidentie­ls. En outre, son tirage a considérab­lement augmenté grâce à un accord conclu avec le district scolaire anglophone, qui a abonné ses écoles secondaire­s d'immersion française au journal.

La réduction des revenus publicitai­res habituels a aussi obligé Le Gaboteur à aller chercher d'autres annonceurs. Ainsi, les revenus de publicité en provenance d'entreprise­s et de commerces de la province ont augmenté. Les coûts de production du journal ont quant à eux légèrement diminué par rapport aux années précédente­s, notamment grâce au changement d'imprimeur. Le journal est désormais mis sous presse en Nouvelle-Écosse.

Habituée à gratter dans tous les coins pour maintenir le journal à flot, Jacinthe Tremblay s'est réjouie de deux mesures qui vont permettre au Gaboteur de mieux respirer pendant l'année à venir. La première est l'ouverture d'une place de stage de journalism­e entièremen­t financée par Patrimoine canadien via le programme Jeunesse Canada au travail. Arrivée en septembre, Marilynn Guay Racicot a rejoint la petite équipe du Gaboteur, à temps plein pour une année. La seconde mesure est l'augmentati­on annoncée par Patrimoine canadien du financemen­t de base des organismes communauta­ires francophon­es, qui devrait profiter au journal.

Nouveau CA

Peu de questions, pas de débats, de la bonne humeur… Contrastan­t avec certaines AGA mouvementé­es des années précédente­s, celle du 11 octobre montre aussi que, même si les finances ne sont pas au beau fixe, Le Gaboteur semble sorti des remous communauta­ires qui ont marqué sa navigation ces dernières années. L'assemblée s'est conclue sur l'élection de la nouvelle présidente du conseil d'administra­tion, Nathalie Brunet, qui remplace Caroline Ruest, retournée en mai 2018 au Québec, et sur l'élection d'une nouvelle membre du CA en la personne d'Ysabelle Hubert.

 ?? Photo : Marilynn Guay Racicot ?? Le nouveau CA du Gaboteur. De gauche à droite : Nathalie Brunet, présidente, Flora Salvo et sa fillette Joséphine, Ysabelle Hubert et Cyr Couturier.
Photo : Marilynn Guay Racicot Le nouveau CA du Gaboteur. De gauche à droite : Nathalie Brunet, présidente, Flora Salvo et sa fillette Joséphine, Ysabelle Hubert et Cyr Couturier.

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