Le Journal de Montreal - CASA

Madeleine Péloquin

LA SEMAINE GOURMANDE DE

- AVEC THIERRY

Madeleine a d’abord entamé sa carrière au théâtre. Une carrière riche et salutaire pour cette jeune femme qui a toujours voulu faire ce métier.

En 2015, nous avons pu la voir dans la pièce Albertine en 5 temps, mise en scène par Lorraine Pintal, et dans Le barbier de Séville, au Théâtre Denise-Pelletier. Au cours des dernières années, nous l’avons vue aussi au petit écran dans Rock et Rolland, Trauma, 30 Vies, La Galère. Cette année, nous aurons l’occasion de la voir dans Au secours de Béatrice, Les pays d’en

haut, Pour Sarah et Ces gars- là. En 2016, nous retrouvero­ns Madeleine aussi dans Mirador, qu’elle commence à tourner bientôt, et aux côtés de Guillaume LemayThivi­èrge, dans Nitro Rush, d’Alain Desrochers.

Outre l’agenda des artistes et personnali­tés, je découvre chaque semaine au cours de ces rencontres pour CASA, du Journal de

Montréal, un petit quelque chose de plus: des confidence­s, de petites informatio­ns du quotidien qui parfois nous ressemblen­t, nous surprennen­t. Madeleine m’en fera quelques-unes que je partage avec bonheur avec vous, chers lecteurs.

Madeleine arrive au restaurant Le Serpent et me dit tout de go: on se tutoie non? Euh, oui Madeleine. Comment dire non, son sourire est une arme de destructio­n… positive.

Q Madeleine, tu es dans une période bien chargée, as-tu le temps de faire autre chose que ton métier que tu aimes tant ?

R «C’est vrai que je suis choyée. Je suis très occupée, j’ai la chance de faire mon métier, alors que tant de merveilleu­x artistes n’ont pas cette chance. Je savoure donc vraiment chaque instant. Mon métier est important, mais ma famille encore plus, mes deux filles et mon merveilleu­x amoureux qui s’occupe tellement bien d’elles lorsque je suis au travail. Il est aussi dans le métier, alors, la compréhens­ion est plus facile dans notre couple.»

Q Es-tu aussi en train de me dire qu’il est responsabl­e des repas? R Elle part à rire. «Pour dire la vérité, il a plus de talent que moi, mais je me débrouille bien quand même. Mais disons que pour un repas élaboré, je vais être son aide préférée pour éplucher les légumes, faire le menu, les besognes dans la cuisine avant que les invités arrivent, alors qu’il sera le chef au fourneau.»

Q As-tu une autre responsabi­lité, justement, lorsque tu reçois des invités ? R Madeleine me regarde, amusée, et me dit: «Le vin!» Q Tu es une amatrice avisée dans le merveilleu­x monde du vin ? R «Je suis en cuisine comme pour le vin, surtout une bonne goûteuse. Je ne peux pas affirmer que je suis une grande connaisseu­se du vin, mais j’apprécie beaucoup. C’est bien agréable de bien manger et d’accompagne­r le tout d’un bon verre de vin. Il y a quelque chose de réconforta­nt, de laisser-aller, de relax, souvent, cela permet aussi de se poser, de se détendre, de réfléchir et de voir la vie avec plaisir. L’alimentati­on peut nourrir le corps, mais aussi l’esprit.» Q As-tu un produit fétiche dans ta cuisine ? R Après quelques secondes de réflexion – je la devine en train de faire l’inventaire de son gardemange­r –, elle me dit avec assurance: «L’huile d’olive, c’est vraiment un produit indispensa­ble chez nous. » Q

Une gourmandis­e chouchou ? R «J’aime beaucoup les crèmes glacées et les sorbets de chez Les Givrés. C’est un véritable délice!» Q Ça sentait quoi à la maison lorsque tu étais enfant ? R «Ça sentait la bonne cuisine familiale, les bonnes saveurs de plats mijotés. Pour la petite histoire, mon père cuisine vraiment très bien aussi. Il se lance, même si cela est venu sur le tard. Il s’est vraiment pris de passion pour la cuisine. C’est presque un cordonbleu, il m’épate!» Q Tu trouves ça sexy, un homme qui fait la cuisine ? R Nous parlons quelques minutes de l’engouement des hommes pour la cuisine dans les dernières années. C’est vrai que les émissions de cuisine, les livres ont eu une influence, tout comme le partage des tâches.

Mais en réponse à ma question culottée, elle me répond: «Oui, surtout mon chum!»

Q Bonne réponse, Madeleine! Qu’est- ce que l’on ne sait pas de toi, Madeleine? Donnes-tu, par exemple, des cours de théâtre ou voudrais-tu en donner ?

R «Un jour, peut-être, mais je veux tout d’abord prendre le plus d’expérience possible. J’ai passé plusieurs étapes dans mon métier dernièreme­nt, mais je ne suis pas encore rendue à cette étape-là. Mais puisque la transmissi­on me passionne aussi, je suis chargée de cours aux HEC»

Q Ça, c’est toute une info ! Tu prépares les futurs entreprene­urs à devenir des comédiens ? dis-je, amusé.

R «Je leur apprends surtout à être à l’aise devant le public. C’est important pour la confiance en soi. Et en parlant de confiance en soi, je suis aussi ceinture marron de karaté.» Q Que peut-on te souhaiter pour les prochains mois ? R «Je souhaite sincèremen­t faire ce que j’aime le plus au monde, le plus longtemps possible. Pour moi, ce serait un vrai bonheur. » Notre rencontre a eu lieu au restaurant Le Serpent 257, rue Prince Montréal H3C 2N4 514 316-4666

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