Le Journal de Montreal - CASA

« TOUT LE MONDE AURAIT INTÉRÊT À AUGMENTER SON RATIO DE FRUITS ET DE LÉGUMES. »

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« Souvent, on a l’impression que si on veut perdre du poids, il faut se priver, entre autres, de desserts, de collations. Ce sont des notions qui sont difficiles à enrayer, avoue-t-elle. Malheureus­ement, la notion de privation crée souvent de la frustratio­n et ça fait qu’à long terme, on n’est pas capable de soutenir un régime ou des habitudes alimentair­es. On finit par reprendre le poids qu’on avait perdu. »

Selon Karine Larose, il faut surtout être à l’écoute de notre corps et s’interroger.

« Tout est une question d’équilibre et de quantité. Aujourd’hui, les portions qu’on nous sert sont la source d’un des problèmes, et je ne parle pas de la compositio­n des assiettes. C’est comme si on a perdu de vue notre sentiment de satiété. On est habitué à finir nos assiettes, et ce peu importe la taille de celles-ci. On ne prend pas le temps de se demander : “est-ce que j’ai encore faim ?” » Par ailleurs, aussi bon soit-il, il est illusoire de croire qu’un seul aliment réglera tous les maux et transforme­ra à jamais une silhouette. La diversité est encore la solution la plus efficace pour tirer pleinement profit de saines habitudes.

« Dès que ça s’appelle aliment miracle, j’ai toujours un doute, confie Karine Larose. Je ne pense pas qu’un aliment peut nous sauver de telle ou telle maladie. Par contre, il est évident que plus la variété de fruits et de légumes est grande dans ta journée, mieux tu t’en portes. Tu ne peux pas te tromper. Tout le monde aurait intérêt à augmenter son ratio de fruits et de légumes. »

Se faire confiance, déterminer ses portions et choisir des aliments non transformé­s en plus de concocter son propre menu sont des actions clés à adopter. Bref, rien n’égale l’importance de mettre la main à la pâte.

« Est-ce que les gens sont de plus en plus conscients de l’importance de faire à manger, d’utiliser des aliments frais ? Je pense que oui, mais être conscient et passer à l’action, ce sont deux choses. »

Une des meilleures solutions pour manger mieux se trouve donc chez soi.

« Si la majorité des Québécois cuisinaien­t leurs repas, la santé s’en porterait mieux, assure Karine Larose. Le problème, c’est l’achat des aliments déjà transformé­s, qui contiennen­t des agents chimiques et de conservati­on avec beaucoup trop de sel, de gras, de sucre. Encourager de cuisiner à la maison, je trouve ça très positif. »

Zéro diète et Zéro diète 2 sont offerts en librairie.

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