Le Journal de Montreal - CASA

DU ROSÉ POUR TOUS LES GOÛTS

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Comme le printemps a pris son temps avant de se pointer pour vrai, la saison du rosé a elle aussi été « mise sur la glace », sans mauvais jeu de mots.

N’écoutant que leur courage, les Méchants Raisins ont donc testé pour vous des dizaines de rosés au cours des dernières semaines, dans le froid, la pluie et la grisaille. Mais leurs sélections et recommanda­tions sont prêtes juste à temps pour que vous puissiez en profiter au soleil et à la chaleur.

Ne vous étonnez pas si les rosés sont de moins en moins roses et de plus en plus pêche, saumon, voire légèrement orangés. Ce n’est pas un hasard : la mode est au rosé de type provençal. On ne s’en plaindra pas, nous les préférons de loin aux rosés sucrés à la californie­nne qui avaient la cote depuis une dizaine d’années.

PLUS PÂLES ET PLUS CHERS !

Ce type de rosé est souvent de meilleure qualité et plus sec. Il est issu d’une macération moins longue, les peaux des raisins donnent donc moins de couleur au jus. Le résultat se rapproche du vin blanc, avec des notes moins fruitées « bonbon à la fraise » et plus florales avec un fruité qui rappelle les agrumes. Il est aussi plus cher. On se retrouve donc avec une grande sélection de rosés de grande qualité aux environs de 20 $.

Et tous ces rosés « pâlots » ne viennent pas tous de Provence. Voyant la vague déferler, de nombreux producteur­s italiens, espagnols, voire californie­ns se sont lancés dans l’imitation du rosé de Provence et proposent eux aussi leur version du rosé haut de gamme.

Notre sélection de rosés 2017 (pour l’été 2018) reflète donc cette réalité : des rosés plus chers, mais de meilleure qualité, qui peuvent souvent rivaliser sans… rougir avec les vins blancs du même prix. On est loin du petit rosé sucré pour la piscine.

Nous avons quand même pensé vous suggérer quelques choix de rosés en vente dans les épiceries et les dépanneurs, puisque là aussi, le choix s’est bonifié.

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