Le Journal de Montreal - CASA

DES RÉPONSES À VOS QUESTIONS

- ALBERT MONDOR Collaborat­ion spéciale

Pour une troisième et dernière semaine, voici des réponses aux questions que vous m’avez posées, chers lecteurs.

Je cultive plusieurs plants de tomates dans mon potager urbain et les tomates que je récolte ont des taches noires, surtout sur la partie qui est en dessous. Pouvez-vous me dire ce qui cause ce problème et comment y remédier ? M. Dunn

Le problème qui affecte vos tomates porte le nom de nécrose ou pourriture apicale. Cela se caractéris­e par l’apparition de taches noires sur la pelure située sous les fruits à l’opposé du pédoncule. Ce problème est habituelle­ment causé par une carence en calcium dans le sol et non pas par un champignon.

Pour remédier à cette carence en calcium, vous pouvez vaporiser du lait à quelques reprises sur le feuillage de vos plants de tomates ainsi que sur le sol à leur pied. Toutefois, comme dans le cas du craquement de la pelure, c’est plus souvent une faible humidité dans le sol qui est la cause du problème. Cela rend le calcium moins mobile et moins disponible pour la plante. Des arrosages réguliers et en profondeur permettent généraleme­nt de prévenir la pourriture apicale.

Bonjour, M. Mondor. J’aimerais savoir quel est le nom de cette plante qui pousse chaque année près du CPE où je travaille et, surtout, savoir si elle est toxique pour les enfants. Toutes mes recherches ont été vaines jusqu’à maintenant. Mme Lapointe

La plante qui produit ces étranges fruits est un concombre sauvage (Echinocyst­is lobata), aussi appelé concombre grimpant. Il s’agit d’une plante indigène du Canada, proche parente du concombre, dont les fruits couverts d’épines molles ne sont pas comestible­s sans toutefois être toxiques. Bien que les fruits produits par cette plante grimpante soient légèrement piquants, ils ne présentent aucun danger pour les enfants qui fréquenten­t le Centre de la petite enfance où vous travaillez.

Je souhaite créer chez moi un petit verger urbain, mais j’hésite à planter des pommiers, puisqu’on m’a dit que ces arbres étaient souvent affectés par les maladies. Que me conseillez-vous ? Mme Beaudry-Morin

Le pommier est un arbre fruitier qui a effectivem­ent la réputation d’être plutôt exigeant et particuliè­rement sensible aux maladies. En plus d’un sol riche en humus, frais et bien drainé, des apports de compost et une fertilisat­ion régulière sont nécessaire­s à l’obtention d’une récolte de fruits abondante et de qualité.

Certains cultivars de pommiers sont moins sensibles aux maladies que les cultivars ordinaires. Ainsi, je vous recommande de planter chez vous les variétés Freedom, Liberty, Macfree et Redfree qui ont une excellente résistance aux maladies telles que la brûlure bactérienn­e, la rouille et la tavelure. D’autre part, les cultivars ancestraux Alexander, Jaune transparen­te, Wealthy et Wolf River ont fait leurs preuves depuis longtemps et sont aussi réputés pour leur résistance à la tavelure.

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Il faut s’assurer de planter au moins deux pommiers l’un près de l’autre, puisque tous les cultivars sont autostéril­es, c’est-à-dire qu’ils ne produisent pas de fruits s’ils sont pollinisés par leur propre pollen.
 ??  ?? Tomates atteintes de pourriture apicale.
Tomates atteintes de pourriture apicale.
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Concombre sauvage
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