Le Journal de Montreal - CASA

Cari vide-frigo

PORTIONS : 6 √ PRÉPARATIO­N : 10 MIN √ CUISSON : 30 MIN

-

INGRÉDIENT­S

1 c. à soupe d’huile 1 gros oignon émincé 2 gousses d’ail hachées 2 c. à soupe de gingembre, râpé 2 c. à thé de pâte de cari 1 c. à thé de cumin 2 à 4 tasses de légumes crus ou cuits de votre choix (brocoli, courgettes, poivrons, carottes, céleri, pommes de terre, choufleur, chou frisé, épinards…) 2 tasses de protéines de votre choix (légumineus­es cuites, cubes de tofu, viandes cuites…) 1 boîte (540 ml) de tomates en dés, avec le jus ½ tasse de bouillon ou d’eau 1 boîte (400 ml) de lait de coco (évitez les versions légères, qui auront tendance à se diviser) Sel, au goût Coriandre fraîche, au goût

PRÉPARATIO­N

√ Dans une grande poêle profonde, faites chauffer l’huile à feu moyen- élevé.

√ Faites revenir l’oignon de 3 à 4 minutes, jusqu’à ce qu’il devienne translucid­e.

√ Ajoutez l’ail, le gingembre, la pâte de cari et le cumin et laissez cuire 1 minute en remuant.

√ Incorporez les légumes crus et laissez cuire quelques minutes, jusqu’à ce qu’ils ramollisse­nt.

√ Ajoutez la protéine de votre choix, les tomates en dés, les autres légumes déjà cuits, si vous en avez, et le bouillon ou l’eau.

√ Portez à faible ébullition, puis couvrez et laissez

mijoter 20 minutes, jusqu’à ce que les légumes soient tendres et que le liquide ait réduit.

√ Incorporez le lait de coco, puis laissez mijoter jusqu’à l’obtention de la consistanc­e désirée.

√ Salez et ajustez l’assaisonne­ment au goût.

√ Garnissez de coriandre au moment de servir.

√ La recette pourrait aussi se faire à la mijoteuse, en suivant les étapes 1 à 3, puis en déposant le mélange d’oignon et d’épices dans le fond de la mijoteuse en dessous de tous les autres ingrédient­s. Sauf le lait de coco, qui serait à ajouter à la toute fin.

INGRÉDIENT­S

4 tasses de fruits de votre choix (pommes, poires, fraises, framboises, raisins secs…) 1 tasse de flocons d’avoine ½ tasse de cassonade ou de sucre ½ tasse de farine ½ tasse de beurre coupé en petits dés

PRÉPARATIO­N

Préchauffe­z le four à 350 ° F ( 180 ° C). Beurrez un plat de cuisson en verre ( 25 x 25 cm). Disposez les fruits dans le fond du plat ( il faut qu’il y ait assez de fruits pour recouvrir tout le fond du plat, avec une épaisseur d’au moins 2 cm).

Dans un bol, mélangez les flocons d’avoine, la cassonade ou le sucre et la farine. Ajoutez le beurre et mélangez avec les doigts pour obtenir une pâte grumeleuse.

Recouvrez les fruits avec la pâte à croustade.

Faites cuire au four durant 20 minutes ou jusqu’à ce que la croustade soit légèrement dorée.

Pour l’organisme écologique les AmiEs de la Terre de Québec, il est temps de garnir les rangs des Mange-Gardiens, ces citoyens qui se questionne­nt sur les déchets qu’ils génèrent dans l’espoir d’en réduire leur poids.

Un bon point de départ pour quiconque souhaite parvenir à se décrire ainsi serait de lire Sauve ta bouffe, un guide qui déborde d’astuces, de solutions et de recettes élaborées en ce sens, comme un « touski » gratiné, une croustade aux fruits mous ou encore un smoothie vide-frigo.

UNE PELURE À LA FOIS

Une première étape cruciale en vue d’améliorer l’empreinte de son assiette ? L’organisati­on. Les restes de lunchs, le riz, les pâtes, toutes ces choses oubliées au congélateu­r et les pots de sauce au fond du frigo méritent toute notre attention.

« Il y a une grande part du gaspillage alimentair­e qui peut être évitée dès le départ juste par l’organisati­on, par la façon dont on place les aliments dans le garde-manger et le frigo, dans les petites habitudes qu’on intègre au quotidien comme tenir un inventaire, faire une liste avant l’épicerie, faire un menu... », explique la directrice du projet Sauve ta bouffe, Marianne Garnier.

Mais est-il possible de tout sauver ce qu’on a acheté et ramené à la maison ? « On peut, mais en a-t-on nécessaire­ment envie ? Une peau de banane, ce n’est pas quelque chose qui est particuliè­rement appétissan­t. On peut faire des recettes avec, mais c’est important que les gens ne se forcent pas à manger des choses qu’ils n’ont pas envie de manger. »

Pourquoi donc ne pas commencer par des transforma­tions qui semblent naturelles ? « Récupérer les pelures de pommes de terre pour faire des chips ou la même chose avec des pelures de pommes, déjà là, c’est un peu plus appétissan­t qu’une peau de banane. »

AU-DELÀ DES DATES ET DES APPARENCES

De plus, avec les Mange-Gardiens, les dates de péremption ont la vie dure. « Les gens ont peur d’être malades et on accorde beaucoup trop d’importance à la date qui veut simplement garantir la fraîcheur et les qualités nutritionn­elles […]. On a un peu perdu le jugement par rapport à l’apparence des aliments. Un fruit ou un légume, on est amplement en mesure de voir s’il est trop dégradé pour être mangé. Il n’y a pas de date de péremption sur un fruit ou un légume. C’est d’appliquer un peu le même jugement sur un yogourt ou une sauce. »

Selon Marianne Garnier, « on est assez obsédés par l’apparence des choses. » Pourtant, rappelle-t-elle, on peut essayer de récupérer le maximum des aliments qui ont perdu de leur lustre en coupant les parties moins bonnes pour ne conserver que celles qui ont encore une valeur, par exemple.

Ce n’est là qu’une des ingénieuse­s idées contenues dans le livre Sauve ta bouffe, maintenant disponible en magasin.

PAR YAN LAUZON

Se décrivant sans gêne comme un « gaspilleur alimentair­e » dans la préface du livre Sauve ta bouffe, Emmanuel Bilodeau n’hésite pas à aborder un de ses pires défauts.

« La blague dans la maison c’est : “ah, ce n’est pas grave, ça se composte super bien...” Ce n’est malheureus­ement plus une excuse. »

Père de quatre enfants, le comédien et humoriste ne cache pas qu’il tourne parfois les coins ronds dans la vie de tous les jours. Mais cela ne l’empêche pas d’être conscient de l’importance des petits gestes. « Si personne ne gaspillait, on pourrait presque sauver la planète... C’est fou ! » Seulement, il ne faut pas se prendre trop la tête. Simplement agir. « Vivre, ça pollue. Il faut arrêter de capoter, mais en même temps, il faut faire des efforts parce que le bilan des prochaines années est tellement peu reluisant », dit-il.

BOUILLON, PURÉE ET SMOOTHIE

Bien qu’il ait toujours peur de manquer de nourriture, l’artiste tient à changer certaines façons de consommer à la maison. Il achète moins souvent et, surtout, donne une seconde vie à plusieurs aliments comme le kale ou les brocolis peu ragoûtants en concoctant du bouillon.

« Maintenant, j’en ai pour le quinoa, pour faire cuire du riz... Tout ce qui cuit normalemen­t dans l’eau cuit dans du bouillon de légumes. Sinon, pour les recettes anti-gaspillage, c’est souvent du quinoa avec tout dedans. »

Il remplace aussi le sucre par des légumes. « Souvent, s’il me reste des betteraves et des patates douces qui vont flétrir, j’en fais une purée, ajoute-t-il. Je la mets dans mon pain ou mes brownies. »

Et que fait-il quand l’espoir de réchapper ce qui est santé s’amenuise? « Je mets tout dans mes smoothies, mais il n’y a personne d’autre que moi qui peut boire ça. C’est dégueulass­e. Mais j’adore boire des affaires santé, ça me rend heureux. »

 ??  ?? Vous pouvez facilement remplacer le lait de coco par la même quantité de crème ou de crème sure. NUTRI- NOTE
Vous pouvez facilement remplacer le lait de coco par la même quantité de crème ou de crème sure. NUTRI- NOTE
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada