Un verger urbain
En ces temps troubles, la culture des arbres et arbustes fruitiers est plus populaire que jamais, notamment auprès des citoyens qui veulent atteindre une certaine autonomie alimentaire. Les vergers urbains font désormais partie du paysage de nombreuses vi
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Toutefois, certaines personnes hésitent, à juste titre, à introduire des arbres fruitiers dans leur jardin car ils ont la réputation d’exiger beaucoup de soins et des traitements phytosanitaires fréquents afin d’obtenir des fruits consommables.
Il y a toutefois plusieurs façons de diminuer la charge de travail nécessaire à l’entretien d’un verger. Tout d’abord, il est possible de choisir des espèces fruitières peu exigeantes. Ainsi, un verger urbain peut être composé d’arbres fruitiers bien rustiques et peu sujets aux attaques des insectes et des maladies tels que l’amélanchier à feuilles d’aulne, l’argousier, les cerisiers nains de la série SK ou le poirier asiatique.
DES VARIÉTÉS RÉSISTANTES
De plus, il existe des variétés de cerises, de prunes, de poires et de pommes moins connues que celles généralement commercialisées, mais qui sont plus résistantes que ces dernières aux insectes ravageurs et aux maladies. Par exemple, les variétés de pommiers « Freedom », « Liberty », « Macfree » et « Redfree » ont une excellente résistance aux maladies telles que la brûlure bactérienne, la rouille et la tavelure.
D’autre part, « Fall Red », « Norland », « Parkland », « Rescue » et « September Ruby » sont des cultivars de pommiers très robustes qui survivent sans problème aux conditions hivernales rigoureuses qui sévissent en zone 2. Certaines de ces variétés, comme « September Ruby » par exemple, sont cultivées avec succès en Alaska et au Yukon !