Le Journal de Montreal - Weekend

DENIS VILLENEUVE

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Né à Trois-rivières en 1967. Études en cinéma à L’UQAM. Remporte l’édition 1990-1991 de la Course Europe-asie, ce qui lui permet ensuite de tourner un film avec L’ONF. Produit en 1994 par L’ONF, son moyen-métrage REW FFWD marque ses débuts officiels comme cinéaste. Le film, qui aborde le thème du multicultu­ralisme, lui permet de s’illustrer déjà dans quelques festivals, dont celui de Locarno. Après avoir tourné quelques vidéoclips et publicités, Villeneuve signe en 1997 un des cinq courts-métrages du film collectif Cosmos, qui est présenté à la Quinzaine des réalisateu­rs de Cannes. En 1998, son premier long-métrage, Un 32 août sur Terre, le ramène déjà à Cannes, cette fois-ci dans la section « Un certain regard ». Le film est choisi l’année suivante pour représente­r le Canada aux Oscars, mais n’est pas retenu en finale. Sortie de son second long-métrage, Maelström, en 2000, après un lancement en grande pompe au Festival des films du monde de Montréal, où le film est primé. Le film poursuivra également un parcours triomphal sur le circuit des festivals internatio­naux. Après une pause de cinéma d’environ huit ans, Denis Villeneuve revient en force en 2008 avec le courtmétra­ge Next Floor, qui lui ouvre de nouveau les portes du Festival de Cannes (Semaine de la critique). Ce film lui vaudra encore une fois plusieurs prix à travers le monde. Pour son troisième long-métrage, Poly

technique (2009), Villeneuve s’attaque à un sujet très sensible, la tuerie de l’école polytechni­que de Montréal. Projeté à la Quinzaine des réalisateu­rs de Cannes, le film triomphe aux Prix Génie l’année suivante. Présenté en première mondiale à Venise en 2010, Incendies, son quatrième long-métrage, a été applaudi partout dans le monde. Récompensé à Toronto, Rotterdam, Namur, Venise, grand gagnant aux Jutra et aux Génie, il a décroché l’an passé une nomination pour l’oscar du meilleur film en langue étrangère.

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