Le Journal de Montreal - Weekend

Un nouvel album joyeux pour

une fille heureuse

- Agnès Gaudet Le Journal de Montréal Le nouvel album de Natasha StPier, Bonne nouvelle, sera lancé en France, le 16 avril, et quelques jours plus tard au Québec.

En France, Natasha St-pier a trouvé un large public, un amoureux et une maison sur le bord de l’atlantique, qui lui rappelle sa jeunesse au Nouveau-brunswick. Pas étonnant qu’elle lance un nouvel album, joyeux.

Quand elle est en France, Natasha StPier se partage entre Paris, une ville qu’elle adore pour le travail et le Pays basque, à la frontière de l’espagne.

« Même dans la plus belle ville du monde, Paris, une fille qui a grandi à la campagne, a un jour envie de retourner au bord de la mer, dit-elle. J’ai grandi à Bathurst au NouveauBru­nswick et dans le sud-ouest de la France, je retrouve la mer. Ça reste l’atlantique. Ça me permet de me sentir bien. J’ai besoin de la mer pour être heureuse. »

Il y a déjà dix ans que Natasha StPier vit en France. À la frontière de l’espagne, la températur­e est clémente. Au mois de novembre, la chanteuse se jetait encore à l’eau pour faire du surf, vêtue d’un wet suit. Malgré tout, qui sait un jour si elle reviendra parmi nous ?

« Là-bas, c’est super agréable, confirme-t-elle. Par contre, je suis attachée à la culture et à l’éducation canadienne. Si un jour j’ai des enfants, j’aimerais qu’ils aillent à l’école au Canada. Et puis, mon chum adore les Laurentide­s. On n’exclut pas un jour de s’y installer, au bord d’un lac. Ça dépendra du travail. »

POUR FAIRE CHANTER ET DANSER

Le nouvel album de Natasha, son huitième en carrière, qui sera lancé le 16 avril en France et une semaine plus tard au Québec, est un album joyeux. Il est à l’image de toutes ces belles choses qui se dessinent dans l’existence de la chanteuse. À l’inverse de ses albums précédents, celui-ci, intitulé Bonne nouvelle, compte deux ballades pour toutes les autres rythmées.

« J’ai vécu tellement de belles choses au cours de la dernière année, autant du côté profession­nel que personnel, c’est forcément inspirant », soutient-elle.

Dans cet album, il n’y a rien de triste, que des chansons positives qui rendent de bonne humeur. On y retrouve du rock, du folk, de la pop et un peu de reggae dans l’instrument­ation. Disons que c’est un album frais, souriant et rythmé. Le mieux est d’al- ler entendre le premier extrait sur sa page Facebook.

Pour rendre ces chansons gaies, Natasha St-pier a été puiser un autre aspect de son talent, plus léger.

« Je n’avais pas envie de pousser ma voix, avoue-t-elle. Le but n’était pas de montrer que je sais chanter. Les gens savent que je suis capable de pousser des notes très hautes, très fortes et très longtemps. Mais j’avais envie de faire des chansons agréables qui donnent envie de chanter et danser. C’est pour ça que j’ai chanté autrement.

« L’ambiance du monde en ce moment est à la mélancolie, conclut-elle. Si on peut écouter des chansons à la radio qui nous font penser à autre chose, tant mieux. »

ANIMATRICE TÉLÉ

À trente ans, Natasha St-pier semble bien en selle pour une autre longue étape de sa carrière. Il y a cinq ans, elle a fait un solide arrêt pour faire le point. Elle qui est venue au métier de chanteuse avec facilité, se demandait si elle voulait vraiment continuer.

« Je n’avais pas envisagé d’être chanteuse, admet-elle. C’était mon passe-temps. Ce n’est pas ça que je voulais faire. Mais j’ai chanté et ça a marché. Puis, j’ai rencontré des gens super talentueux qui m’ont fait des chansons et ça a continué de marcher. Mais je commençais à m’ennuyer. Alors, j’ai décidé de ne pas faire que de la chanson. »

Depuis qu’elle a pris cette décision, Natasha St-pier est sollicitée de toute part. Elle anime en France, deux émissions de télévision, Les Stars Chantent…, émission où des chanteurs connus viennent interpréte­r le répertoire d’une vedette de la chanson et Ça n'arrive pas qu'aux stars, un magazine où elle présente des histoires vécues de manière semblable par des célébrités et des gens du public.

En 2013, si tout va comme prévu, elle sera la vedette féminine principale d’une grande série de sept téléfilms d’une heure trente chacun. En période d’écriture, cette série est encore au stade de projet, mais c’est bien parti.

« Entre tout ça, j’ai trouvé ce que je cherchais, conclut Natasha. Au Québec, je ne sais pas si je serais restée seulement chanteuse. Toutes ces facettes du métier me rendent heureuse. »

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