Le Journal de Montreal - Weekend

UN DIVERTISSE­MENT « POPCORN »

Film d’asger Leth. Avec Sam Worthingto­n, Jamie Bell, Ed Harris et Elizabeth Banks.

- Isabelle Hontebeyri­e Agence QMI

Évitez les grands formats de boissons si vous allez voir le film Le temps d’un vol, car vous n’aurez aucune envie de sortir de la salle pendant la projection.

L’homme qu’on voit sur la corniche d’un édifice new-yorkais, c’est Nick Cassidy (Sam Worthingto­n), un flic qui vient de prendre 25 ans de taule pour avoir volé un diamant. À l’enterremen­t de son père, il se bat avec son frère (Jamie Bell), qui ne croit pas à son innocence, et, profitant de la mêlée, il s’évade.

On le retrouve dans un hôtel chic où il se prépare à commettre l’ir- réparable : monter sur le bord de la fenêtre et sauter dans le vide.

Surprise ! Ce n’est pas son intention. Aidé de son frère et de la petite amie de ce dernier, il ne souhaite qu’une chose: prouver son innocence et démontrer que le vol a été orchestré à la demande de l’homme d’affaires David Englander (Ed Harris). Pour ce faire, il compte aussi sur les capacités de déduction de la policière Lydia Mercer (Elizabeth Banks).

ON NE S’ENNUIE PAS

Le scénario n’est là que pour soutenir le suspense. Peu de surprises, on sait que le long métrage finira bien pour tout le monde, sauf le méchant. Dans ces condi- tions, pourquoi aimer Le temps d’un vol ? Parce que c’est bien fait, c’est même drôle et l’action est menée tambour battant.

Ne cherchez pas, non plus, de réalisme. Mais on n’en a cure. Avec la musique, le rythme trépidant et la manière dont les actions de Nick et celles de son frère sont mises en parallèle, on ne s’ennuie pas une minute.

On trouvera peut-être l’intrigue secondaire du partenaire de Nick – soupçonné d’être véreux – un peu tirée par les cheveux, mais ce n’est pas grave : on va voir Le temps d’un vol pour se détendre. On salue au passage l’absence de morale cul-cul, souvent présente à Hollywood.

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