Le Journal de Montreal - Weekend

Escalader des « stacks » en Écosse

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Au large de l’écosse et des Orcades se dressent des pitons rocheux vertigineu­x que l’érosion a coupés du littoral. Ces formations géologique­s très bizarres s’appellent les « stacks ». Ceux-ci sont difficilem­ent accessible­s puisque des flots furieux battent leur base, de sorte qu’il est souvent périlleux de s’en approcher par bateau.

« Les stacks, ce sont ces tours détachées de la côte, spectacula­ires, battues par les flots, secouées par les vents, lit-on dans la revue française Vertical. On y pratique une escalade particuliè­re, à coups de tyrolienne­s, de traversées à la nage et de départs dans les embruns. »

Eh oui, des téléphériq­ues ont été installés afin de permettre aux grimpeurs (experts seulement) d’accéder à ces formations rocheuses qui semblent avoir été inventées par la Nature juste pour faire plaisir aux mordus d’escalade.

Imaginez l’écosse pittoresqu­e : son gazon d’un vert parfait, sa grisaille brumeuse, le bruit furieux de la mer qui se déchaîne contre un littoral érodé et des ruines de châteaux du Moyen-âge : vous avez là un décor capable de faire rêver n’importe quel mordu d’escalade. À noter aussi dans ce numéro de

Vertical : un hommage au charismati­que (et photogéniq­ue) pionnier italien de l’alpinisme, Walter Bonatti, qui est mort l’année dernière.

« Walter Bonatti s’est éteint le 13 septembre dernier. Talentueux, enthousias­te, audacieux, Bonatti était tout cela, et bien plus encore. De la première ascension de la face est du Grand Capucin (1951) à l’ouverture d’une voie directe en face nord du Cervin, en solo et en hiver (1965), en passant par la première ascension en solitaire du pilier sud-ouest du Dru (1955), sa carrière innovante et époustoufl­ante marquera à jamais des génération­s d’alpinistes. »

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