Le Journal de Montreal - Weekend

L’IDOLEDE LYNDA LEMAY

- Vanessa Guimond Le Journal de Montréal

Lorsqu’elle parle de Johnny Hallyday, Lynda Lemay a les yeux qui scintillen­t. La grande star française, qui a bercé son enfance, son adolescenc­e et sa vie adulte, est une véritable idole aux yeux de l’auteure-compositri­ce-interprète. Rencontrée à l’olympia de Paris cette semaine, alors qu’elle y présentait son spectacle Le coeur qui fait mille tours, elle a accepté de parler de l’amour qu’elle éprouve pour le grand Johnny Hallyday avec les lecteurs du Journal.

Dans sa loge de la célèbre salle du boulevard des Capucines, situé dans le 9e arrondisse­ment de Paris, Lynda Lemay se souvient d’avoir eu la chance, il n’y a pas si longtemps, de rencontrer M. Hallyday à l’endroit même où se déroule notre entretien.

« J’étais venue voir Charles Aznavour en concert, ici, à l’olympia. M. Hallyday était dans la loge principale. On me disait : “vas-y, entre dans la loge”. J’étais trop gênée. Finalement, j’ai attendu un peu que les gens partent et je suis venu le voir. Il s’est levé et m’a demandé comment j’allais. À ce moment, j’étais aux anges. J’ai discuté avec sa femme Laeticia. Nous nous sommes montré les photos de nos enfants, chummy chummy. C’était super. Johnny, c’est mon idole. »

Bien qu’elle ait côtoyé plusieurs

Au moment de notre entretien, Lynda Lemay était accompagné­e de Maxime Landry, qu’elle avait invité à venir chanter deux pièces, lors de ses spectacles à l’olympia.

Grand admirateur de Johnny, Maxime avait tout fait, au moment d’enregistre­r l’album Star Académie 2009, pour pouvoir interpréte­r la chanson L’envie, qui s’est finalement retrouvée sur son premier disque Vox Pop, paru en 2009.

Avant de se lancer dans la création de son deuxième album, qui a prati- grandes vedettes, au cours de sa carrière, Lynda affirme ne jamais s’être habituée au fait de voir Johnny Hallyday en personne.

« Je ne tiens rien pour acquis. Quand je lui donne des becs sur les joues, je me dis “ayoye, je suis en train de donner des becs à Johnny Hallyday”. Ça ne devient pas une habitude, dans ma tête. »

L’artiste raconte qu’étant jeune, lorsqu’elle réussissai­t à économiser un peu d’argent, elle le conservait précieusem­ent pour aller se procurer les disques de Johnny.

« Dans les magasins de disques, je cherchais sous la lettre H et parfois, parmi les disques mélangés, j’en trouvais un de Johnny. À cette époque-là, je pensais que j’étais la seule à l’aimer. Quand je suis débarquée en France la première fois, j’ai réalisé que je me perdais dans la masse, en tant que fan (rires). »

UNE INFLUENCE POUR MAXIME

quement été entièremen­t écrit et composé par Lynda, devenue une bonne amie, Maxime avait exprimé le désir d’avoir une chanson « à la Johnny Hallyday ». C’est de cette manière qu’est née L’avenir entre nous, chanson-titre du disque. « Quand nous nous sommes rencontrés, nous avons réalisé que nous avions les mêmes intérêts », a expliqué Maxime, qui a connu Johnny parce que sa mère adorait J’ai un problème, interprété­e en duo avec Sylvie Vartan.

Le 16 juin prochain, jour de son 25e anniversai­re de naissance, le chanteur sait déjà de quelle façon il soulignera l’événement : « À l’aéroport, j’ai vu que Johnny allait être au Stade de France le jour de ma fête. C’est certain que je serai là. Je ne l’ai jamais vu en spectacle. »

De son côté, Lynda se souvient encore de son premier concert de Johnny Hallyday. C’était à Bercy, au début des années 90.

« J’étais dans le pit, en haut. Il était gros comme une mouche, a-telle raconté. C’est dur de définir pourquoi un artiste est fort, pourquoi il est indétrônab­le. Ce n’est pas que sa voix, que son charisme… C’est tout ça, mis ensemble, qui donne quelque chose d’unique. Johnny est fait pour faire ce métier. Quand il chante, il partage des émotions. Quand il sourit, on a l’impression que tout s’éclaire autour de lui. Quand on est fan, notre idole sourit et on est heureux. »

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VANESSA GUIMOND ?? Maxime Landry et Lynda Lemay à l’olympia de Paris.
PHOTO LE JOURNAL DE MONTRÉAL, VANESSA GUIMOND Maxime Landry et Lynda Lemay à l’olympia de Paris.

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