Le Journal de Montreal - Weekend

Des projets au grand écran

En juillet, on verra Stéphane Rousseau au cinéma, dans le long-métrage québécois Omertà. Pour la première fois, l’artiste campera un méchant garçon, en la personne de Sam Cohen.

- Raphaël Gendron-martin Le Journal de Montréal

« J’étais content que Luc Dionne me propose un rôle pareil. Ça demande de l’audace et du courage de la part d’un réalisateu­r, comme Denys Arcand quand il était venu me chercher pour Les invasions barbares. C’est un contre-emploi à chaque fois. »

« J’aime beaucoup exploiter mon côté sombre. Il y a une partie de moi qui est beaucoup plus noire et sombre que ce que je fais sur scène. Ma chérie me dit souvent que je suis pas mal plus « mean » (méchant) que ce que les gens connaissen­t de moi. »

Stéphane a un autre projet de film au Québec, un long-métrage qui vient d’être déposé. Et il tournera aussi cet été dans une comédie française à propos de laquelle il ne peut dévoiler de détails.

L’AFFAIRE BÉGIN

Il y a quelques semaines, invité aux Enfants

de la télé, Christian Bégin a dit qu’il regrettait d’avoir dit du mal, à Tout le monde en

parle, de la performanc­e de Stéphane Rousseau dans Les invasions barbares.

Le principal intéressé indique que Christin Bégin s’était personnell­ement excusé lors d’une émission de radio à laquelle ils participai­ent tous les deux. « Ça m’a fait plaisir d’entendre ses excuses, parce que sur le coup, j’avais trouvé ça dur. Ça m’a longtemps attristé. On fait tous ce métier-là avec les meilleures intentions du monde. Après ça, qui sommes-nous pour juger le travail des autres ? »

« N’empêche que je comprenais sa frustratio­n, à la base. C’est sûr que pour un acteur de formation, quand t’as un humoriste qui débarque et qui « vole » le rôle d’un acteur, ça fait peut-être chier. Mais après ça, on m’a choisi. Je n’étais pas pour dire que je préférais laisser le rôle à quelqu’un d’autre. »

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