Le Journal de Montreal - Weekend

Un tournage hanté

Le retour de Johnny Blaze dans Ghost Rider : Esprit de vengeance a été confié aux réalisateu­rs Mark Neveldine et Brian Taylor, les hommes derrière la franchise Crinqué. Attention, préparez-vous à tout un changement !

- Isabelle Hontebeyri­e Agence QMI

Brian Taylor a tenu à rassurer les fans de Ghost Rider puisque ce deuxième volet sera converti en 3D. « Quand c’est bien fait, une conversion peut être d’aussi bonne qualité qu’un film tourné en relief. » Et à ceux qui se demandent si les deux cinéastes ont changé quoi que ce soit à leur style particulie­r de tournage — caméra qui bouge, montage hyper serré — Brian Taylor ne laisse aucune place à la demi-mesure.

« Non, nous n’avons rien changé. Nous avons fait le film que nous voulions faire dès le début. Avant le début du tournage, on nous avait prévenus que certaines choses ne se faisaient pas en 3D. Nous nous sommes vite aperçus qu’il ne s’agissait pas de règles inamovible­s, mais que c’étaient plutôt des convention­s... qui n’avaient pas nécessaire­ment à être suivies », disait-il au site Collider. Dans ce Ghost Rider : Esprit de vengeance que le réalisateu­r qualifiait de « beaucoup plus sombre, noir et glauque » que son prédécesse­ur, Johnny Blaze — qui tente toujours de se débarrasse­r de la malédictio­n dont il est la victime — se cache en Europe de l’est. Il est recruté par une secte pour sauver un jeune garçon (Fergus Riordan) de l’influence du Diable (Ciaran Hinds). D’abord hésitant, Johnny s’aperçoit vite qu’il pourrait aussi sauver sa peau.

SOUVENIR IMPÉRISSAB­LE

Brian Taylor a plein d’anecdotes de tournage. Filmé en Roumanie et en Turquie, Ghost Rider : Esprit de vengeance a laissé un souvenir impérissab­le à l’équipe de production. « Il ne se passait pas une journée sans qu’il y ait un accident. J’ai failli tomber en bas d’une falaise, je me suis blessé. Il arrivait toujours quelque chose. D’une certaine manière, c’était un tournage hanté. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment nous avons réussi à terminer le film... et à y survivre. »

De l’acteur principal, Nicolas Cage, le réalisateu­r a demandé son 300 % devant la caméra, souhaitant utiliser au mieux ses capacités de jeu.

« Il y a plusieurs Nic. Vous avez le Nic oscarisé, un Nic plus contenu et un Nic qui est lui-même. C’est ce dernier que nous voulions. Nous voulions filmer Nic sous toutes les coutures, et lui avons donné toutes les opportunit­és pour qu’il s’éclate. À la fin du tournage, il m’a regardé et m’a dit qu’il ne pensait plus être capable d’inventer d’autres manières d’être fou, qu’il avait passé tout son répertoire. »

Et, avant de conclure, Brian Taylor a dévoilé quelques secrets. Johnny ne mangera pas de jujubes dans ce volet. De plus, alors que Neverline et Taylor sont connus pour ne jamais couper de scènes au montage, deux ou trois séquences de Ghost Rider : Esprit de vengeance ont été supprimées... et elles se retrouvero­nt sur les éditions en DVD et en Blu-ray. Ghost Rider : Esprit de vengeance prend l’affiche le 17 février à travers le Québec.

 ??  ?? GHOST RIDER : ESPRIT DE VENGEANCE
GHOST RIDER : ESPRIT DE VENGEANCE
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada